• De retour à l’hôtel, il nous reste un peu de temps avant le dîner. Nous en profitons pour aller visiter la madrasa de la mère du Shah qui se trouve tout près de l’hôtel.

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    Il me faut endosser un tchador.

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    Il n’y a personne, à part un couple de touristes et un monsieur qui fait ses ablutions dans la cour.

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

     

    C’est une école de théologie érigée au début du XVIII è siècle, sous le règne du dernier roi safavide, Chah Hossein I.

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

     

    L’iwan sud est encadré par deux minarets.

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

     

     

    Le complexe comprenait une mosquée, une école et un caravansérail qui fournissait des revenus pour l’école.

     

    L’école coranique fonctionne encore mais le caravansérail est devenu le luxueux hôtel Abassi, en face de notre hôtel

     

    Le jardin est très beau, avec un bassin alimenté par un canal.

    iwan nord :

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    iwan ouest :

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    iwan est, les photos des martyrs d'Ispahan sont affichées :

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    bien sûr, la photo de l'ayatollah :

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

     

    À chaque angle, on accède dans de petites cours. On ne sait pas où on a le droit d’aller. Nous n’avons pas vu la salle de prière. Dans une cour, il y a un terrain de volley.

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    il fait nuit, les gens se promènent, font leurs courses.

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

    La madrasa de la mère du Shah à Ispahan

     

     


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  • le midi : restaurant Romanos dans le quartier arménien : poivron farci, riz, raisins secs, basilic. Purées : une rouge au poivron, l’autre verte .

    Les restaurants du 17 octobre

    Les restaurants du 17 octobre

    Les restaurants du 17 octobre

    Les restaurants du 17 octobre

    Les restaurants du 17 octobre

    Les restaurants du 17 octobre

    Le soir : restaurant Arakhan (près du pont Se O se Pol) où nous avons dégusté à nouveau un délicieux poulet à la grenade.

    Les restaurants du 17 octobre

    Les restaurants du 17 octobre

    Les restaurants du 17 octobre

     

    Les restaurants du 17 octobre

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  •  Le musée est tout récent et c’est un guide passionné du musée qui nous fait visiter. Il nous explique les instruments et nous joue quelques morceaux car ils sont tous en état de fonctionner.

     Dans une première salle, on voit des instruments nationaux et dans une autre salle, ce sont des instruments régionaux qui nous sont montrés.

    une partition :

    le musée de la musique à Ispahan

     instruments à cordes frottées :

     kamacheh. Vièle à trois cordes de soie (traditionnellement). La pique sert à poser l’instrument, comme pour le violoncelle.

    le musée de la musique à Ispahan

    kamanche alto

    le musée de la musique à Ispahan

    dans le palais Hacht Behecht d'Ispahan, ces instruments sont représentés

    le musée de la musique à Ispahan

     Photo : palais Ispahan Domaine public,https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Kamancheh_player_(by_Ibrahim_Jabbar-Beik).jpg43

     

    cordes frappées :

    santur. On l'entendra au concert après la visite

     le musée de la musique à Ispahan

     

    cordes pincées :

     qanun (famille des cithares)

    le musée de la musique à Ispahan

     setar (famille des luths). Son nom signifie « trois cordes ».

     le musée de la musique à Ispahan

    le musée de la musique à Ispahan

    barbat (famille des luths, des pipas)

     

    le musée de la musique à Ispahan

    chang (harpe)

    le musée de la musique à Ispahan

    sur une mosaïque à Bishapur :

    le musée de la musique à Ispahan

    Par Inconnu — Inconnu, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Bishapur_zan.jpg

     une harpe plus récente :

    le musée de la musique à Ispahan

    târ :

    le musée de la musique à Ispahan

    au palais Hacht Behecht à Ispahan :

    le musée de la musique à Ispahan

    Domaine public, https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Painting_tar.jpg

     

    instruments à percussion :

     tombak (que nous entendrons aussi en concert) :

    le musée de la musique à Ispahan

    un tombak du zurkaned (entraînement des athlètes) :

    le musée de la musique à Ispahan

    au palais Tchehel Sotoun :

    le musée de la musique à Ispahan

     

    doyre : tambour à cadre, on le tient verticalement et on le frappe avec les deux mains (nous l'entendrons aussi en concert)

     le musée de la musique à Ispahan

    instruments à vent :

     ney (flûte)

     le musée de la musique à Ispahan

    le musée de la musique à Ispahan

    https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Painting_ney.jpg

    ney et târ :

    le musée de la musique à Ispahan

    https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Hasht-Behesht_Palace_ney_and_Tar.jpg

    le musée de la musique à Ispahan

    le musée de la musique à Ispahan

     kama, nord de l'Iran :

    le musée de la musique à Ispahan

     

    le musée de la musique à Ispahan

    gheychak : petite guitare qui à l'origine était faite avec la tête d'un cheval et qui, au fil des siècles a circulé le long de la route de la Soie avant d'arriver en Italie, où elle a donné naissance au violon. Région de du Sistan et Bluchestan, sud-est de l’Iran.

     

    le musée de la musique à Ispahan

    le musée de la musique à Ispahan

    il y a même un didgeridoo d'Australie, offert au musée :

    le musée de la musique à Ispahan

      Après la visite, nous avons assisté à un concert :

    de gauche à droite : le tombak, le chanteur, le târ, le santur, un autre târ, le doyre ou daf

     

    le musée de la musique à Ispahan

    târ :

    le musée de la musique à Ispahan

    sandur :

    le musée de la musique à Ispahan

    târ et doyre

    le musée de la musique à Ispahan

    tombak :

    le musée de la musique à Ispahan

     

    solos : doyre (ou daf), tombak, santur, târ

     

    À la sortie du musée, une petite boutique me permet d’acheter quelques carnets et de petites miniatures d’instruments (faites main). Târ, sitar, qanun et tombak

    le musée de la musique à Ispahan

     

     

     


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  • Jeudi 17 octobre

    Nous nous rendons ensuite à la mosquée du vendredi. Les mosquées du vendredi doivent contenir une madrasa.

     

    C’est la grande mosquée d’Ispahan, construite avant celle du shâh (appelée aussi de l’imam). Elle a été reconstruite au XI è siècle, au nord du grand bazar, sur l’emplacement d’une précédente mosquée du VIII è siècle.

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

     

    La mosquée a été remaniée et agrandie pendant dix siècles. C’est ce que nous montrent des panneaux à l’entrée.

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

     

    Les céramiques de l’entrée datent du XIX è siècle.

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

     

    La mosquée a été construite selon le plan iranien, avec quatre iwans qui ont été ajoutés sous les Seldjoukides (règne de Malik Shah I).

     

    Autrefois, il y avait 10 portes. Nous entrons par la porte est (ou plutôt sud-est). Comme dans d’autres mosquées visitées, une chaîne pend, qui symbolise la justice. Ceux qui la touchaient pouvaient trouver asile dans la mosquée. Elle servait aussi à empêcher les chevaux d’entrer dans la mosquée.

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

     

    Un proverbe dit « le mécréant est comme un oiseau dans la cage et le croyant un poisson dans l’eau ».

     

    Nous pénétrons d’abord dans le shabestan est (un shabestan est un espace enterré ou semi-enterré). Les colonnes circulaires datent du IX è siècle et les colonnes carrées sont plus récentes.

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

     

    Le médecin Avicenne donnait des cours à cet endroit. De 1023 à 1037, il écrivit à Ispahan la dernière partie de son œuvre sous le règne de l’émir kakouyide Ala ad-Dawla Muhammed.

     

    Dans les guides, on dit que la mosquée était mal orientée, ce qui est faux car il n’y a pas de désaxement. Le désaxement n’est pas supérieur à 45°.

     

    Autre salle : emplacement pour lampe à huile.

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

     

    Dans la salle de prière d’Uldjaïtu, se trouve un magnifique mihrab du XIII è siècle. Le texte en céramique indique la direction de La Mecque. Uldjaïtu était un petit-fils de Gengis Khan. Il hérita de l’un des quatre royaumes issus du partage de l’empire mongol et fonda la dynastie Ilkânide (1256-1335). Il fit construire cette salle de prière. De chaque côté du mihrab se trouve un minbar en bois.

     

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

     

    L’iwan sud est orienté vers le sud-ouest, c’est-à-dire en direction de La Mecque.

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    le mihrab

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

     

     

    Hamed nous explique comment on fait la prière commune. On fait des lignes très serrées. L’imam est au premier rang. Si quelqu’un est mal placé sur la ligne, un peu en décalage, il annule la prière de tout le groupe. Il faut donc que les gens soient parfaitement alignés. Dans les premiers rangs, on trouve les meilleurs fidèles car ils ont abandonné leurs travaux en premier pour aller à la prière. Les femmes sont placées derrière pour ne pas perturber les hommes.

     

    Vases en pierre pour ablutions et aumône.

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

     

    La coupole est construite sur trompes, ce qui permet de passer de la forme carrée du sol à la forme ronde de la coupole. C’est Nizan al-Mulk (1018-1092), vizir de Malik Shah I, qui l’a fait construire à ses frais.

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

     

    L’iwan sud est entouré de deux minarets. Minaret (le mot vient de « nour » = lumière). Première hypothèse : les minarets étaient imités des campaniles chrétiens. Deuxième hypothèse : le minaret ressemble aux constructions dans le désert. L’iwan sud donne accès à la grande salle de prière surmontée d’une haute coupole et prolongé par une salle hypostyle.

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    cadran solaire : l'ombre de la  corde indique l'heure de la prière de midi

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

     

    Au milieu, il y a une construction au-dessus du bassin. Les fidèles font le tour dans le sens inverse des aiguilles de la montre en récitant des versets du Coran pour s’entraîner pour le pèlerinage à La Mecque. On a installé un drapeau noir pour commémorer le 40 è jour du martyr d’Hussein (ce sera le samedi 19 octobre)

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

     

    L’Iwan ouest est surmonté d’une petite construction servant pour l’appel à la prière. (l’escalier du minaret est trop raide). Les gens qui faisaient l’appel à la prière étaient mal voyants pour qu’ils ne voient pas ce qui se passait en dessous.

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

     

    Sous l’iwan, il y a différentes écritures : la plus ancienne est géométrique. L’écriture solis est la plus répandue (on se sert du tiers du roseau). L’écriture nastaliq (avec du jaune)

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

     

     

    A droite de l’iwan ouest se trouve l’entrée vers la salle de prière.Le mihrab est toujours dirigé vers La Mecque, donc ici, il n’est pas au fond de l’iwan mais à gauche.

     

    Dans la salle de prière d’Uldjaïtu, se trouve un magnifique mihrab mongol du XIII è siècle. Le texte en céramique indique la direction de La Mecque. Uldjaïtu était un petit-fils de Gengis Khan. Il hérita de l’un des quatre royaumes issus du partage de l’empire mongol et fonda la dynastie Ilkânide (1256-1335). Il fit construire cette salle de prière. De chaque côté du mihrab se trouve un minbar en bois.

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

     

    On entre dans une salle voûtée et blanche, datant du XV è siècle, probablement timouride. C’est la salle de prière qui est utilisée hiver comme été. La voûte rappelle les tentes des nomades. Hamed ferme la porte, ce qui énerve les gens qui s’impatientent derrière. Cela nous permet de remarquer que la lumière entre par les dalles d’albâtre situées au plafond.

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

     

     

    Il n’y a que 3 mihrabs dans cette mosquée car le quatrième iwan est en réalité une porte.

     

     

    Iwan nord :

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    De l’iwan nord, d’époque seldjoukide, nous pénétrons dans une salle avec des colonnes rondes et carrées. Celles-ci assurent la liaison avec la salle de prière. Nous accédons ensuite au Gonbad-e Khaki, salle à coupole construite selon le nombre d’or par Tadj al-Molk en 1088. Taj-al Molk était chambellan de Malik Shah I et rival de Nizan -al Molk. La coupole, très sophistiquée, est construite sur trompes qui permettent de passer de la forme carrée du sol à la forme ronde de la coupole.

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

    Gonbad-e Khaki :

    La mosquée du Vendredi à Ispahan

     

    Ensuite Hamed nous parle du trio Hassan, Omar et le vizir Nizan al-Mulk. Nizan al-Mulk, dont j’ai parlé plus haut (coupole sud), était vizir de Malik I. Tombé en disgrâce, il fut assassiné par la Secte des Assassins, quelques jours avant le sultan. La secte des Assassins, les hashahsyn (consommateurs de hachich) avait été fondée par l’Ismaélien Hassan ibn al-Sabbah, surnommé « le vieux de la montagne » et réfugié dans la forteresse d’Alamut. La légende raconte qu’ils étaient compagnons d’étude avec le poète Omar Khayyam mais ce n’est qu’une légende car ils aveint des écarts d’âge importants. On peut lire des romans sur ces trois personnages : « Samarcande » d’Amin Maalouf, « le vieux de la montagne » de Freidoune Sahebjam et « Alamut » de Vladimir Bartol. Passionnants.

     


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  • Balade dans les rues d'Ispahan :

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    et dans le bazar :

    boîtes en os de chameau :

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    travail du métal :

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    tchadors et robes de soirée :

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    chez le barbier :

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