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Par bluesy le 16 Avril 2024 à 17:59
la flamme part d'Olympie. IL y a 8 ans, Marie remportait la couronne d'olivier sur le stade d'Olympie. Animation pour le voyage "famille" en Grèce antique avec Arts et vie...
Jules et les autres ont eu aussi leur couronne
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Par bluesy le 13 Mars 2022 à 23:29
Nous restons quatre nuits à l’hôtel Hellenia Yatching. Les repas y sont excellents, il est confortable, situé pas très loin du parc archéologique et du musée mais le temps est si épouvantable que nous n’avons pas envie de sortir. Le deuxième soir, nous prenons quand même notre courage à deux mains pour aller faire une balade en bord de mer. Il est trop tard et le musée est fermé.
jolie photo de Tom :
Nous passons devant le château de Schiso, construit sur un éperon de lave.
des avis de décès !
en face du château, la plage :
Une inscription sur la jetée nous rappelle que la ville s’appelait Naxos et a été fondée en 735 BC par Théoclès et les Grecs Chalcis Eubée et de l’île de Naxos. La légende raconte que Théoclès, lors d’un voyage en mer, offrit à Poséidon un foie mal cuit. Le dieu se mit en colère et le bateau fit naufrage. Théoclès réussit quand même à atteindre le cap Schiso, sur la côte de Sicile où il fonda la plus ancienne colonie grecque de Sicile.
Le vent souffle fort ce soir-là mais nous parvenons au bout de notre promenade : la statue de Niké. La statue de bronze a été créée par Carmelo Mendola en 1965, sur le modèle de la Victoire de Samothrace du Louvre.
La statue regarde la mer Ionienne, vers la Grèce d’où sont arrivés les premiers colons. Une copie de la statue se trouve à Chalcis Eubea, ville jumelée avec Guardini-Naxos.
La statue représente Niké, la Victoire, épiclèse d’Athéna. C’est la fille du Titan Pallas et de l’Océanide Styx. C’est la sœur de Kratos (la Puissance), de Bia (la Force) et de Zelos (l’Ardeur).
D’autres sources la font naître d’Arès.
Elle est toujours représentée avec des ailes, volant au-dessus des batailles pour apporter la couronne de lauriers aux vainqueurs. Souvent, elle est tenue par Zeus ou Athéna.
Chez les Romains, elle s’appelle Victoria.
La marque Nike en a fait son logo.
une représentation de Niké au musée d'Éphèse (Turquie)
Niké, par Igor Mitoraj
Après la balade, le repas. Tom finit (presque) son assiette !
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Par bluesy le 28 Février 2017 à 18:09
Vendredi 26 octobre
Olympie se trouve à 3 h de route de Corinthe (200 km). Nous prenons l’autoroute et traversons l’Arcadie, célèbre pour le tableau de Nicolas Poussin « Les bergers d’Arcadie ». Pour occuper les enfants, Julie leur pose des questions sur les mythes et les dieux.
Plusieurs mythes parlent de la fondation d’Olympie : par Pélops, par Hercule (après avoir nettoyé les écuries d’Augias, tout près de là). À la course, Apollon aurait devancé Hermès ; à la lutte, Zeus aurait terrassé son père Cronos. En 884 av JC, Iphitos reprend la tradition des jeux.
À Olympie ‘ce n’était pas une ville mais un sanctuaire où séjournaient les prêtres et les athlètes), se tenait une fête religieuse tous les 4 ans et des délégués venaient de partout. Les jeux étaient précédés de sacrifices d’animaux (une hécatombe = sacrifice de 100 taureaux) sur le sanctuaire de Zeus. La fête durait 5 jours. Pendant les jeux, on respectait une trêve.
On se référait aux jeux pour établir la chronologie (on disait par exemple « l’année de la cinquantième olympiade ») ou ils utilisaient le nom de l’athlète qui avait gagné le stadion (192,72 m).
Le vainqueur de chaque épreuve recevait une couronne d’olivier (à côté du temple de Zeus il y avait un olivier sacré) et on lui érigeait une statue. Dans la course de chars, c’était le propriétaire (qui pouvait être une femme), et non l’aurige, qui recevait la couronne.
Les femmes et les étrangers étaient exclus des jeux, sous peine de mort. Mais la prêtresse de Déméter (Regilla, la femme d’Hérode Atticus en fut une) et les jeunes filles pouvaient y assister. Les femmes avaient leurs propres jeux (course de 5/6 du stade), les années non-olympiques, en hommage à Héra.
Nous voici enfin arrivés sur le site d’Olympie. Deux portiques indiquent que l’on pénètre dans l’espace sacré, l’Atlis (le gymnase et la palestre n’en font pas partie).
Le site a été saccagé sur l’ordre de Théodose I puis endommagé par deux tremblements de terre au VI è siècle ap JC. Le temple de Zeus, d’ordre dorique, a été particulièrement endommagé. Une colonne a été restaurée à l’occasion des jeux de 2004.
Près de l’autel de Zeus, dans le Bouleutérion, les athlètes prêtaient serment. Les athlètes devaient respecter les règles, sinon ils payaient une amende qui servait à faire une statue en bronze de Zeus, érigée sur le site pour l’exemple.
le temple est en calcaire fossilisé
Le temple de Zeus contenait une monumentale statue chryséléphantine de Zeus, sculptée par Phidias et aujourd’hui disparue. Au musée d’Olympie, nous avons pu admirer les frontons (centauromachie et course de chars entre Pélops et Œnomaos).
Le thalos (philippéion) était consacré à Philippe II de Macédoine (IV è siècle av JC), père d’Alexandre le Grand pour célébrer ses performances militaires et sportives. Il disait qu’il descendait d’Hercule, donc de Zeus.
Le temple d’Héra. À l’origine, les colonnes étaient en bois et les chapiteaux qui les ont remplacées n’ont pas tous le même style. On sacrifiait des animaux. On y conservait le disque d’Iphitos qui fixait la trêve olympique. C’est à cet endroit qu’on allume actuellement la flamme olympique depuis les jeux de Berlin (1936). Dans ce temple, on a trouvé la statue d’Hermès, sculptée par Praxitèle.
Fontaine d’époque romaine qui alimentait le sanctuaire. Elle a été construite par Hérode Atticus.
Metroon dédié à Rhéa ou Cybèle
Les bases des zanes : statues des athlètes qui trichaient, il n’en reste que 16 socles. Y étaient inscrits les noms des tricheurs et leur faute.
Socle en marbre surmonté d’une victoire
Atelier de Phidias sur lequel a été construite une église byzantine.
???? :
Palestre dont il reste la double colonnade. Les athlètes s’y entrainaient à la lutte et à la boxe
Gymnase, plus vaste, les athlètes s’y entraînaient au disque, au javelot et à la course.
Les épreuves :
Le saut en longueur
Le pentathlon (saut, course, javelot, disque, lutte)
Le pugilat
La course : le stadion (192,27 m, selon la légende : 600 fois la longueur du pied d’Hercule), le diaulios (double stade), le dolichos (24 stades), la course en armes
Les courses de chevaux
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Par bluesy le 21 Février 2017 à 18:13
à gauche : casque assyrien en bronze début du 5 è siècle av JC. Offrande à Zeus, butin pris par les Grecs aux Perses pendant les guerres médiques.
à droite : casque grec offert à Zeus, après la victoire contre les Perses à Marathon, 490 av JC. Il appartenait à Miltiade, le général grec qui mena les Athéniens à la victoire.
25 – statue chryséléphantine de Zeus. Elle faisait partie des 7 merveilles du monde. Cette statue de 13 m de haut a été sculptée par Phidias en 436 av JC et était placée au fond du naos dans le temple de Zeus. Zeus tient une statue de Niké dans la main droite. Il ne reste rien de cette statue dont aucune copie n'a été faite sauf la description de Pausanias et une pièce de monnaie sur laquelle elle figure. Elle a été enlevée dus sanctuaire pour orner Constantinople (comme la colonne serpentine de Delphes) et a disparu dans un incendie en 462.
26 - fragments de vases, dont un œnochoé ayant appartenu à Phidias, 5 è av JC
23 - Niké (Athéna de la Victoire) de Pæonios. 5 è av JC. Elle était haute de 3 m et se dressait sur un piédestal de 8 m à l’entrée du temple de Zeus.
27 – Hermès portant Dionysos. Marbre de Paros par Praxitèle. 4 è av JC. Il a été trouvé dans les ruines du temple d’Héra.
28 – fontaine romaine avec un taureau, érigé par Hérode Atticus et son épouse Régilla en 160
29 - Statue d’Hadrien (117-138 Ap JC). Sur la tunique sont représentés des symboles des deux civilisations : la chouette (grecque), la louve (romaine)
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Par bluesy le 20 Février 2017 à 23:55
Un petit retour en Grèce, au musée d'Olympie
Ces frontons en marbre ornaient le temple de Zeus. Les archéologues se sont appuyés sur la description de Pausanias pour les reconstituer. Des éléments en bronze ont disparu.
Le fronton est : au milieu se trouve Zeus qui surveille la course de chars entre Pélops et le roi Œnomaos, père d’Hippodamie. Amoureuse, celle-ci fit saboter le char de son père par l’aurige Myrtilos pour que Pélops gagne et l’épouse. Pélops noya ensuite Myrtilos. Celui-ci maudit Pélops et ses descendants, d’où la malédiction sur la dynastie des Atrides (Atrée, fils de Pélops) déjà mise à mal par les crimes de Tantale et qui le sera aussi par ceux d’Atrée (cf Mycènes).
A droite ( ?) : Pélops , Hippodamie et le quadrige de Pélops.
Au centre, Zeus. À gauche ( ?) : Œnomaos et Stéropé, sa femme, le quadrige d’Œnomaos et l’aurige Myrtilos, un devin (Clytios, Iamos ou Amythaon), un enfant jouant avec son orteil. À chaque extrémité du fronton, le fleuve Alphée son affluent le Kladéos.
le devin :
Le fronton ouest : Combat entre les Centaures et les Lapithes. Lors des noces de Pirithoos et d’Hippodamie, fille d’Atrax, les Centaures, ivres, voulurent enlever la mariée et les autres femmes Lapithes. Les Lapithes, aidés par Thésée, l’ami de Pirithoos, massacrèrent les Centaures.
Au centre, Apollon, venu en aide aux Lapithes.
À droite : Thésée, des centaures agressant les femmes Lapithes.
À gauche : le centaure Eurytion agresse Hippodamie et Perithoos le tue.
12 – figures votives en bronze et terre cuite, offertes à Zeus. 9 è et 8 è siècles av JC.
13 – sirène
14 – femelle griffon allaitant. 630-620 av JC, atelier corinthien
15 – épisèmes en bronze de boucliers des hoplites, 6 è av JC. Gorgone entourée de 3 ailes, gorgone ailée avec pattes de lion et queue de poisson, cheval.
16 – casques corinthiens
17 – coq, c’est un motif souvent utilisé pour les boucliers car le coq est symbole de combat
jambières :
19 - Zeus et Ganymède. Zeus (qui s’était auparavant transformé en aigle) transporte Ganymède (le plus beau des mortels), de Troie jusqu’à l’Olympe pour en faire son amant et l’échanson des dieux. Terre cuite, 470 av JC, atelier corinthien, style archaïque (le sourire du dieu).
20 – satyre enlevant une Ménade (fragment)
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