•  Industries. Les gisements de pétrole se trouvent principalement dans le région de Fier. À Sharrëz, les derricks déglingués, les réservoirs rouillés, les sols contaminés, détruisent la vie des habitants. (Le Point, 23/01/2023)

     

    à Spirag, près de Berat, un gisement a été récemment découvert et sa qualité serait comparable à celle du pétrole d’Arabie.

     

    Il y a beaucoup de soufre, il y avait trois raffineries mais elles ont fermé récemment.

     

    Pour l’instant l’Albanie ne produit pas de gaz et n’en uilise pas.

     

    Dans les années 1970, les combinats produisaient des briques réfractaires, de l’acier, mais maintenant les usines sont fermées.

     

    Il y a des mines de nickel, de chrome, les mines de cuivres sont fermées

     

    Industries légères

     sous la dictature Hoxha, on produisait des boissons, lchaussures, tissus, tapis. Ces industries ont disparu depuis la chute

     Le tourisme représente 37 % des revenus, l’agriculture 20 %, les industries 15 %. Des sommes importantes (700 millions d’euros par an, soit 12 %) proviennent des « rémitances » ou remises migratoires, ce sont les sommes envoyées par les émigrés albanais à leurs familles.

     l’Albanie a adhéré à l’OTAN en 2009 et a déposé sa candidature pour faire partie de l’Union Européenne. Pour cela, le pays s’est adapté aux normes européennes et a fait des réformes pour lutter contre la corruption et a réformé la Justice.

     

    Les crimes de sang, le kanun

     Le kanun, édicté sous l’empire ottoman, désigne les règles concernant les décès, la vie agricole, les querelles, discussions, l’attitude des femmes, l’honneur, l’hospitalité… Un des usages les plus connus du kanun est la gjakmarrje ou reprise de sang. Un meurtre doit être vengé par le meurtre d’un homme de la famille du coupable. Cette vendetta obéit à des règles très précises, notamment que la vengeance ne peut avoir lieu à l’intérieur de la maison du coupable. Les hommes sont condamnés à être reclus dans la maison. Ce qui est terrible, c’est que n’importe quel homme de la famille, âgé de plus de quinze ans, peut être la victime de la vendetta. Il leur faut attendre sept années avant la fin de la vendetta. S’enfuir à l’étranger n’est pas une solution car c’est manquer d’honneur. L’identité de celui qui va effectuer la vengeance n’est pas connue de la famille du meurtier. On ne peut assassiner dans le voisinage d’un édifice religieux. C’est une chaîne sans fin, une vengeance appelant une nouvelle vengeance. Si la victime est une fille, la gjakmarrje ne s’applique pas.

     

    La gjakmarrje avait disparu sous le communisme (ceux qui pratiquaient la gjakmarrje étaient emprisonnés) mais elle a ressurgi en 1990 et les règles on t été modifiées, même les enfants ne sont plus à l’abri de la vendetta. Des comités de conciliation essaient de régler le problème mais ce n’est pas simple car il faut remonter à l’origine du conflit. On n’accepte pas souvent l’argent pour compenser l’assassinat de quelqu’un.

     Des romans évoquent cette cruelle tradition moyenâgeuse : « Je fus homme autrefois » de Sarah Taupin (la première nouvelle « le dernier de ses fils »), « Avril brisé » (Ismail Kadaré), « Kanun » (Cetro), « Cendres ardentes » (Marc Voltenauer),

     

    Les Vierges jurées ou Vierges sous serment.

     C’était aussi une des lois du kanun. Actuellement, les vierges jurées sont très rares (deux ou trois personnes dans le nord de l’Albanie). Autrefois, les femmes avaient peu de droits : interdiction de porter une montre, de fumer d’acheter des terres, voter… Dans les villages, certaines femmes avaient choisi de mener une vie d’homme. Pour cela, elles prêtaient serment devant douze anciens du village. Elles s’engageaient à rester célibataires, ne pas avoir de relations sexuelles, porter des habits d’hommes. Elles avaient alors le droit de posséder une arme à feu, participer aux délibétrations du village, boire de l’alcool. Sa mort était considérée comme celle d’un homme (la gjakmarrje s’appliquait alors). Quelles pouvaient être les motivations pour devenir vierge jurée ? l’absence d’hommes dans la famille (tous tués dans le cadre d’une vendetta!), la fille pouvait alors travailler la terre et subvenir aux besoins de la famille. C’était aussi le moyen d’échapper à un mariage arrangé, elles pouvaient devenir plus libres et pouvaient hériter des biens du père. Le communisme a mis fin à cette pratique (égalité entre les hommes et les femmes).

     

    À lire : «le courage qu’il faut aux rivières » (Emmanuelle Favier), Vierge jurée » (René Karabash), « La vierge jurée » (Jean-Christophe Boccou), « Les vierges jurées d’Albanie » (documentaire d’Antonia Young)

     

    Les maisons ne sont pas terminées. Les Albanais préfèrent être propriétaires que locataires. Ils n’attendent pas d’avoir l’argent nécessaire, ils commencent à construire, habitent dans la maison pas terminée pendant plusieurs années avant d’avoir suffisamment d’argent. On paie la taxe quand la masion est totalement construite (ou, dans les villes, à moitié)

     

    Santé

     Sous le communisme, les soins étaient gratuits. Actuellement, ils sont gratuits dans les hôpitaux d’État où on est mieux traité si on donne des « pots-de-vin ». Les soins dans les hôpitaux privés sont très chers. Pour les opérations délicates, il fallait aller en Grèce ou en Italie, maintenant elles peuvent être réalisées à Tirana (toujours en versant des « pots-de-vin »!). Les opérations sont faites dans des délais très courts. En général, les Albanais ne sont pas satisfaits du système de santé de l’État. Les médecins travaillent le matin dans les hôpitaux d’État et l’après-midi dans les hôpitaux privés.

     

    Salaires :

     le salaire moyen d’un instituteur de 20 ans d’expérience est de 500 €/mois, le minimum salarial est de 300 €. Dans le privé, les salaires sont beaucoup plus élevés. Un ministre reçoit 1000 €/mois.

     

    La famille

     Avant 1990, il y avait quatre enfants par famille et deux fois plus dans les villages. Pendant la période de Enver Hoxha, on favorisait les naissances, les familles nombreuses recevaient une vache pour 12 enfants. La population a triplé.

     

    Actuellement, le taux des naissances a baissé. Le nombre de décès dépasse le nombre de naissances.

     

    Actuellement, il y a 4 millions d’Albanais . 1,8 million ont émigré, 2 millions habitent au Kosovo et 600 000 en Macédoine du Nord, quelques-uns habitent en Turquie. Les jeunes émigrent vers l’Allemagne et les États-Unis.

     

    Un tiers des Albanais sont retraités.

     

    En Albanie, il y a 3000 Iraniens de l’Organisation des moudjahiddines du peuple iranien dirigée par Maryam Radjavi. En juillet dernier, L’Albanie a rompu les relations diplomatiques avec l’Iran, suite à la cyberattaque.

     

    Enver Hoxha  

     Né en 1908 dans une famille musulmane, Enver Hoxha a fait ses études de sciences naturelles à Montpellier en 1930. Il abandonne ses études, va à Paris où il rencontre des communistes albanais en ex)l et français dont Marcel Cachin. Il revient en Albanie et organise la résistance pendant la seconde guerre mondiale.

     Sous le régime communiste, il y avait peu de voitures, les gens se déplaçaient à vélo. Les voitures qui existaient étaient des italiennes peu solides. Actuellement une voiture sur 5 est une Mercédès.

     

    Le tourisme

     à l’époque communiste, il y avait seulement 7 hôtels et 7 restaurants sur la côte pour les touristes qui étaient contrôlés. Il y avait au maximum 20 000 touristes par an. La majorité des sites visités étaient les usines, les écoles et les fabriques. Si un chevelu barbu voulait entrer dans le pays, il devait se faire raser. les pantalons pat’d’eph étaient interdits.

     

    En 2019, il y a eu 6 millions de visiteurs.

     


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  • Pour en terminer avec le voyage en Albanie, voici quelques ouvrages à lire :

     

     les romans d'Ismaïl Kadar, incontournables

     

    Les trompettes de la pluie

     

    Le grand hiver (rupture des relations albano-soviétiques pendant l’hiver 1960/61)

     

    l’hiver de la grande solitude

     

    Le monstre (variation sur le Cheval de Troie)

     

    La niche de la honte (fin tragique d’Ali Pacha de Janina)

     

    Le pont aux trois arches (la légende du sacrifice de Rozana)

     

    Avril brisé (le Kanun)

     

    Le concert (rupture des relations sino-albanaises en 1980)

     

    Le successeur (suicide ou assassinat (?) en 1982 de Mehmet Shebu, premier ministre et successeur d’Enver Hoxha)

     

    Le dîner de trop (l'arrivée des troupes nazies en Albanie, et, quelques années plus tard, sous la période communiste, le "complot des blouses blanches" et la mort de Staline)

     

    L'entravée, requiem pour Linda B.

     

     Le dossier H (relations entre les Slaves et les Albanais, inspiré par les recherches conduites dans les Balkans par Milman Parry et Albert Lored)

     

    Chronique de la ville de pierre

     

    Le général de l'armée morte

     

    Le palais des rêves

     

     L'Albanie, entre la légende et l'histoire

     

    Albanie, images des Balkans (avec de magnifiques photos)

     

    et aussi :

    Le courage qu'il faut aux rivières (Emmanuelle Favier (les vierges jurées, l'homosexualité)

     

    Les assassins de la route du Nord (Anila Wims) : l'année 1924, l'arrivée au pouvoir du futur Zog I, Fan Noli, le kanun...

     

    Six fourmis blanches (Sandrine Colette)

     

    Les aigles endormis (Danü Danquigny)

     

     L'écho (Kapka Kassabova)

     

    Je fus homme autrefois (nouvelle "le dernier des fils" sur la loi du kanun) Sarah Taupin

     

     des documentaires achetés sur place :

    Apollonia (Neritan Ceka)

     

    Apollonia « d’Illyrie la première » (Vangjel Dimo)

     

    Sophia d’Ohrid

     

    Les icônes peintes en Macédoine (Darko Nicolovski)

     

    D’Estrournelles de Constant et l’Albanie (Kaliopi Naska)

     

    L’Albanie dans les reportages de Robert Vaucher

     


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  • L’après-midi est consacré à la visite de Kruja.

     

    Le bus nous dépose en bas de l’unique rue de 250 m de longueur de l’ancien bazar ottoman. Pavée de galets ronds et luisants, bien évidemment. Une rigole court au milieu de la rue. La rue est bordée de souvenirs, d’articles de dinanderies, des broderies, des chaussons et coiffes en feutre. Il y a même des cendriers en forme de bunkers, des objets datant du temps d’Enver Hoxha. Nous entrons chez un artisan qui nous explique comment il fabrique les pantoufles en feutre.

     

    Kruja

    les qeleshe (ou plis)

    Kruja

     Kruja

    Kruja

    Kruja

    Kruja

    Kruja

    Kruja

    Kruja

    Kruja

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    fabrication des sandales en feutre :

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    Kruja

    Kruja

    Kruja

    Kruja

    Kruja

    Kruja

    Kruja

     À l’intérieur de la citadelle, se trouve un musée de trois étages, dédié à Skanderbeg. Il a été conçu en 1982 par la fille d’Enver Hoxha. Skanderbeg s’installa dans cette ville pour mener la lutte contre les Ottomans.

     

    Kruja

     Au rez-de-chaussée, une œuvre de Janaq Paço, « Skanderbeg avec le peuple ».

     

    Kruja

    Kruja

    Kruja

     des objets illyriens trouvés à Durres

     

    Kruja

    Kruja

     Tableau de Zef Shasgi (1982) évoquant les guerres entre l’ Illyrie et Rome ( 229-228 BC, 219-218 BC, 168 BC)

     

    Kruja

     icône Dormition de la Vierge

     

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     la ligue de Lezha

     

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     « Endurance » peinture de Naxhi Bakalli représentant les batailles de Skanderbeg

     

    Kruja

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     Épée et casque de Skanderbeg, ce sont des copies car les originaux se trouvent à Vienne.

     

    Kruja

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     Skanderbeg bronze de Odhine Paskall (1939)

     

    Kruja

     Leke Dukagjini, allié de Skanderbeg

     

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    Fan Noli (1882-1965) évêque orthodoxe, premier ministre en 1924

     

    Kruja

     Mamika Kastrioti, sœur de Skanderbeg

     

    Kruja

    depuis le troisième étage, belle vue sur la ville :

     

    Kruja

    Kruja

    Kruja

     

     


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  • Le centre du bektashisme (ou bektachisme), appelé Kryegjyshata Boterore Bektashiane, se trouve en périphérie de Tirana. C’est depuis 1929 (date de l’exode des bektachis de Turquie vers l’Albanie), le siège mondial du bektachisme et le lieu de résidence du dedebaba (le dedebaba est le chef de la communauté des bektachis). Actuellement, c'est Haxhi Edmond Brahimaj, communément appelé Baba Mundi, huitième Dedebaba depuis 2011 .

    Le bektachisme

    Le complexe occupe une superficie de 6 ha. Cette confrérie de l’Islam soufi regroupe 7 millions d’adeptes dans le monde, dont 300 000 en Albanie.

     

    Le bektachisme

    Le bektachisme

    Le bektachisme

     Une membre de la communauté nous fait visiter le complexe et nous explique les rites bektachis. On nous offre des bonbons

     

    Le bektachisme

    Le bektachisme

     Le mouvement a été fondé au XIII è siècle par Haci Bektas Veli .

     

    Le bektachisme

    Le bektachisme

     Il est considéré par l’État albanais comme une religion à part entière, au même titre que le sunnisme, le christianisme orthodoxe, le christianisme catholique.

     

    Les rites bektachis semblent proches du soufisme. Ils considèrent qu’ Ali, gendre et cousin de Mahomet, est son successeur (les Sunnites ne reconnaissent pas de successeur). L’enseignement se déroule dans un tekke et pas dans une mosquée. Cette secte est beaucoup plus tolérante au sujet des femmes et de la nourriture : les femmes ne portent pas le voile, la consommation d’alcool est autorisée, hommes et femmes prient ensemble dans les tekkes.

     

    Le centre comprend aussi le musée du bektachisme où sont exposés des tenues de derviches et de babas et les quatre livres sacrés de la confrérie : le Zabur, le Coran, lea Torah, l’Ingil (nouveau testament). On y voit aussi la photo des frères Frasheri, représentants du mouvement de la Renaissance Albanaise.

     

    Le bektachisme

    Le bektachisme

    Le bektachisme

    Le bektachisme

    Le bektachisme

    Le bektachisme

     Rencontre entre le pape François et le dedebaba Edmond

     

    Le bektachisme

    Le bektachisme

     la salle de prière

     

    Le bektachisme

    Le bektachisme

    Le bektachisme

    Le bektachisme

    Le bektachisme

    Le bektachisme

    Le bektachisme

    Le bektachisme

    une exposition de Omer Kaleshi

     

    Le bektachisme

    Le bektachisme

    Le bektachisme

     

     


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  • Le Musée national a été construit en 1981 à l’emplacement de l’ancien hôtel de ville construit pendant la période italienne.

     

    IL renferme 18 000 m² de documents liés à l’histoire de l’Albanie

    Lors de notre visite, la mosaïque de 400 m² était en cours de restauration. À gauche, un guerrier Illyrien, deux combattants de l’armée de Skanderbeg, l’écrivain Naïm Frashëri, un combattant de la Renaissance nationale en costume de l’Épire. Au centre, « Mère Albanie » est représentée par une jeune femme en costume traditionnel et brandissant un fusil, un ouvrier communiste et un partisan avec un drapeau. À droite 4 partisans représentant l’union des paysans et des ouvriers. Après la période communiste, les étoiles rouges qui figuraient au-dessus de Mère Albanie et de l’aigle à deux têtes ont été effacées et l’ouvrier porte un sac.

    une toile nous montre toutefois une reproduction de la mosaïque

     Tirana (Albanie) le musée national historique

    photos internet :

    Tirana (Albanie) le musée national historique

    Tirana (Albanie) le musée national historique

     rez-de-chaussée :

     

    préhistoire, 4000 BC, peinture rupestre

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

     3 bijoux illyriens, tiare, collier, fibule, ceinture (1000 BC), or, bronze, ambre

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

     bijoux en or trouvés dans une tombe de femme illyrienne (Pogradec)III è BC, fibule avec un portrait d’Athéna, tiare, boucles d’oreilles

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

    Tirana (Albanie) le musée national historique

    Tirana (Albanie) le musée national historique

      représentation de la rivière Vjosa ( III è ou II è BC), marbre, 50cm sur 70 cm

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

      la Belle de Butrint (en réalité Apollon éphèbe) Ier siècle BC (nous avons vu la copie sur le site de Butrint)

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

    Tirana (Albanie) le musée national historique

      ex-voto, II è AD.

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

     Belle de Durrès en petits cailloux de la rivière (IV è BC). Elle a été découverte en 1918.

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

    Tirana (Albanie) le musée national historique

     vases 5 è et 3 è BC, Dyrrah et Apollonia

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

    Tirana (Albanie) le musée national historique

      tête d’Artémis (II è BC) Apollonia, marbre, 25 cmx20x30

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

     Démosthène I AD, Apollonia, Marbre, 30 cm

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

     scène de banquet, III è BC Apollonia

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

      arc central provenant d’Apollonia

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

      Bato conduisit la plus grande révolte illyrienne contre l’Empire romain en 6 à 9 BC. Ce n’est pas une statue de l’époque mais elle a été sculptée par Kristaq Rama, père d’Edi Rama, actuel Premier Ministre.

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

      lacrymatoires III è AD, Tirana. Ces flacons étaient utilisés, dit-on, pour recueillir les larmes pendant les funérailles. D’autres spécialistes pensent qu’ils contenaient des onguents utilisés pendant ces cérémonies.

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

     Psyché. II è AD, Qesarat, marbre, 24 cm x 16x19. Des traces de feu proviennent de l’incendie de la villa où se trouvait cette statue

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

     Éros, Apollonia, marbre , 17 cmx15x15

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

      statue de femme, I er siècle AD, marbre, Apollonia. C’est une statue à tête interchangeable.

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

     mosaïque de Mesaplik. VI è AD. Un tiers seulement de la mosaïque est exposé ici, le reste est resté sur place. Au centre, est représentée la tête d’un gouverneur ; un ruban derrière sa tête nous montre sa position politique, écrit en grec « Je suis égal parmi les égaux ». Autour, on voit des poissons symboles de la religion chrétienne.

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

    Tirana (Albanie) le musée national historique

    Tirana (Albanie) le musée national historique

      femme portant une fustanelle

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

      robe de femme , XIX è siècle. Robe de laine pesant 20 kg plus une ceinture de 5 kg. Ce vêtement est porté toute l’année car dans les montagnes il fait froid.Les vieilles femmes s’habillent encore comme ça.

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

     l'aigle à deux têtes :

     

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    Tirana (Albanie) le musée national historique

    Tirana (Albanie) le musée national historique

     portail du monastère de Jovan Vladimir (1368-1392) situé près d’Elbasan. On y voit l’emblème du prince Charles Topia.

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

     épitaphios de Gilavenica. Cet épitaphios est un drap de soie, de lin et d’or, brodé vers 1378. Comme tous les épitaphios, il représente la mise au tombeau et rappelle le linceul. Il était utilisé pendant les processions du vendredi saint.

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

     tableau représentant Skanderbeg haranguant ses troupes

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

      Le 2 mars 1444, Skanderbeg convoque à Lezhe une vaste assemblée de chefs albanais qui le reconnaissent pour commandant suprême. Je ne comprends pas la date du 15 février 1602

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

    Tirana (Albanie) le musée national historique

     Nouveau testament, édition de 1857

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

    Tirana (Albanie) le musée national historique

      fustanelle. au milieu du XIX è , Othon, roi grec, a choisi le costume des Albanitas pour la garde grecque

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

      Dora d’Istria, 1828-1888. Peintre, écrivaine, voyageuse, historienne, écrit en italien et en français. S’intéresse à la condition des femmes.

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

     Naum Veqilharxhi, 1797-1846, avocat et universitaire. Crée un alphabet à imprimer pour la langue albanaise.

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

      la ligue albanaise de Prizren , (Kosovo) 10 juin 1878. Elle revendique l’autonomie de l’Albanie mais sera dissoute en 1881. Les idées d’indépendance subsistent cependant, elles déboucheront sur des révoltes et conduiront à l’indépendance de l’Albanie en 1912.

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

      les frères Frasheri représentants de la Renaissance Albanaise

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

      Spira Bellkameni et Bajram Curri(1862-1925) luttent pour l’indépendance

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

      indépendance de l’Albanie 28 novembre 1912

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

      Ismail Qemali (1844-1919) , fondateur du nouvel état albanais en 1912, premier ministre de 1912 à 1914

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

      Prince Vidi 1876-1945. Ou Guillaume de Wied, d’origine allemande, prince d’Albanie de 1914 à 1925. C’est Ahmet Zogu (Zog I) qui lui succède

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

      Fan Noli (1882-1965) évêque orthodoxe, premier ministre en 1924

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

      Zog I (1895-1961), premier ministre sous le nom de Ahmet Zogu de 1922 à 1924 , président de la République et premier ministre de 1925 à 1928, puis roi de 1928 à 1939.

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

     mariage de Zog I et de Géraldine Apponyi (27 avril 1938

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

      icône, Onufri le Chypriote

     

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    Tirana (Albanie) le musée national historique

      iconostase

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

      icône de Konstandin et Athanas Zografi : le prophète Elias monte au ciel dans un chariot tiré par quatre chevaux rouges ; à genoux Elisha reçoit l’esprit du prophète

     

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      icône de Constantin Zografi

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

    autres icônes :

     

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    Tirana (Albanie) le musée national historique

    Tirana (Albanie) le musée national historique

      statue de partisans

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

      peinture révolutionnaire

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

    Tirana (Albanie) le musée national historique

     Mère Térésa

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

    cellule pendant la dictature de Enver Hoxha:

     

    Tirana (Albanie) le musée national historique

     on voit aussi différents alphabets utilisés jusqu’en 1908 ; au congrès de la langue albanaise, l’alphabet latin a été définitivement adopté.

     


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