Un reportage à la télé samedi dernier m'a rappelé ce séjour en chambre d'hôtes.

Pour nos 50 ans de mariage, en 2019, nos enfants nous ont offert deux nuits en bulle transparente dans le Périgord.

 

L’occasion de faire quelques visites, Lascaux, Hautefort, Jumilhac.

 

L’hébergement, La Noalha Insolit’, est à Lanouaille, dans le Périgord vert, au nord-est de Périgueux.

 

Notre Moon Light est constituée d’un sas où l'on ranger les valises. Il faut entrer en ouvrant la fermeture éclair, refermer derrière soi avant d’ouvrir la fermeture éclair qui donne accès à la chambre. Les deux portes ne doivent pas être ouvertes en même temps car sinon tout se dégonfle.

 

 

Il y a des toilettes sèches, une douche et un petit lavabo.

 

Il ne faisait pas chaud ce jour là, mais les propriétaires sous avons laissé plein de couvertures et un chauffage d’appoint. On n’a pas eu froid ! Malheureusement, le ciel était couvert et nous n’avons pas pu profiter d’une belle nuit étoilée !

 

 

Le petit déjeuner est compris dans le prix de la nuitée et nous avons pris en plus les paniers repas pour le soir.

 L’environnement était calme et reposant, au milieu des chevaux et pas loin du lama.

 

 Je crois que, maintenant un spa a été ajouté à cette bulle.

 

Il y a d’autres hébergements : une bulle totalement transparente, un mobil home …

 

 carnet commencé sur place, .... et inachevé !

 

le site du centre : CLIC

 

On ne pouvait pas passer près de Limoges sans nous arrêter à Oradour-sur-Glane.

Le Centre de la Mémoire est ouvert depuis 1999 et de là, on peut se recueillir dans l'ancien village, conservé à l'état de ruines,  village où furent massacrées 643 personnes par une unité de la waffen SS le 10 juin 1944.

Dans le centre, des panneaux traitent du nazisme en Allemagne, de la France sous le régime de Vichy, des massacres perpétrés aux alentours de Limoges, des photos d'Oradour avant, le procès de Bordeaux, la reconstruction d'un village à côté. Sur le sol d'une vidéo, il y a des citations invitant à réfléchir sur la paix.

Il y a aussi les photos de toutes ces personnes massacrées, des peintures de Fernand Léger, Picasso, Grammaire, André Fougeron, un poème d'Aragon.

chanson de la caravane d'Oradour (Aragon)

Nous n'irons plus à Compostelle

Des coquilles à nos bâtons

A saints nouveaux nouveaux autels

Et comme nos chansons nouvelles

Les enseignes que nous portons

Que nos caravanes s'avancent

Vers ces lieux marqués par le sang

Une plaie au cœur de la France

Y rappelle à l'indifférence

Le massacre des Innocents

Vous qui survivez à vos fils

En vain vous priez jour et nuit

que le châtiment s'accomplisse

Et la terre en vain crie justice

Le ciel lui refuse la pluie

O mamans restées sans amour

Sur les tombes de vos héros

La même lumière du jour

Baigne les ruines d'Oradour

Et les yeux vivants des bourreaux

Aux berceaux d'Oradour demain

Pour qu'on ne revoie plus la guerre

Semer la mort comme naguère

Dans le monde entier se liguèrent

Près d'un milliard de cœurs humains

Que la paix ouvre enfin ses vannes

Et le peuple dicte ses lois

Nous les faiseurs de caravanes

T'apportons Oradour-sur-Glane

La colombe en guise de croix .

Juin 1949

« Oradour », Jean Tardieu, Les Dieux étouffés (1944)  
Oradour n’a plus de femmes
Oradour n’a plus un homme
Oradour n’a plus de feuilles
Oradour n’a pas plus de pierres
Oradour n’a plus d’église
Oradour n’a plus d’enfants. 
plus de fumée plus de rires
plus de toits plus de greniers
plus de meules plus d’amour
plus de vin plus de chansons. 
Oradour j’ai peur d’entendre
Oradour je n’ose pas
approcher de tes blessures
de ton sang de tes ruines,
je ne peux, je ne peux pas
voir ni entendre ton nom 
Oradour je crie et hurle
chaque fois qu’un cœur éclate
sous les coups des assassins
une tête épouvantée
deux yeux larges deux yeux rouges
deux yeux graves deux yeux grands
comme la nuit la folie
deux yeux de petit enfant :
ils ne me quitteront pas.
Oradour je n’ose plus
Lire ou prononcer ton nom 
Oradour honte des hommes
Oradour honte éternelle
Nos cœurs ne s’apaiseront
que par la pire vengeance
haine et honte pour toujours. 
Oradour n’a plus de forme
Oradour femmes ni hommes
Oradour n’a plus d’enfants
Oradour n’a plus de feuilles
Oradour n’a plus d’église
plus de fumées plus de filles
plus de soir ni de matins
plus de pleurs ni de chansons. 
Oradour n’est plus qu’un cri
et c’est la bien la pire offense
au village qui vivait
et c’est bien la pire honte
que de n’être plus qu’un cri
nom de la honte des hommes
le nom de notre vengeance
qu’à travers toutes nos terres
on écoute en frissonnant
une bouche sans personne,
qui hurle pour tous les temps.

je n'avais pas trop envie de prendre des photos, finalement je l'ai fait, pour se souvenir, réfléchir et faire en sorte que cela ne se reproduise pas.

 

 Par Rozol 77 — Travail personnel - Création originale à partir des cartes IGN de Geoportail et des livres de Jean-Jacques Fouché, Oradour., Paris, Liana Levi, 2001, de Guy Pauchou et Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d'épouvante, Lavauzelle Graphic, Limoges, 1992 et de Philip Vickers, La Division Das Reich de Montauban à la Normandie, Lucien Souny, 2003, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=32532211

Clic sur le site du centre la Mémoire

En mai 2019, nous avons visité Lascaux II et Lascaux IV.

 

Les billets ont été achetés en ligne plusieurs semaines avant de façon à pouvoir visiter les deux structures l’une après l’autre. Nous commençons par Lascaux II (ouverte en 1984, au bout de 10 ans de travaux), que nous avions visitée en 1986 puis avec nos élèves en 1987. J’ai le souvenir de beaucoup de monde dans cet espace étroit.

 

En 2019, le nombre de personnes est limité à 15. La visite dure 1 h. Nous passons d’abord devant l’entrée de la vraie grotte puis nous entrons dans Lascaux II, située à 200 m de la vraie. La température est de 13°. Sur le site de la grotte, il est dit aujourd’hui que les photos sont interdites. Pourtant, les photos que j’ai prises sont bien les miennes (date, nom de mon appareil indiqués dans les propriétés des photos). Alors, autorisées en 2019 . Je crois que nous n’étions qu’une quinzaine de personnes dans le groupe.

 

Lascaux II est une copie partielle de la vraie grotte. Elle reproduit 90 % des peintures, la Salle des Taureauxet le Diverticule Axial.

 

La pièce est sombre mais nous nous habituons peu à peu à l’obscurité. Nous commençons par la salle des taureaux, 17 m sur 6 m.

Il y a aussi des chevaux,

des cerfs et la fameuse « licorne » (un homme avec un masque et une peau?).

des vaches

des cerfs

il me semble que c'est Guy dans le fond :

Des bouquetins se font face.

 

Nous sommes très impressionnés et émus, c’est presque comme si nous étions dans la vraie grotte !

 

Je me retourne une dernière fois pour jeter un dernier coup d’œil sur la grotte...

 

Notre visite de Lascaux II était programmée à 15 h, mais heureusement la guide nous avait proposé de visiter plus tôt, à 14 h 30, ce qui nous laissa davantage de temps pour rejoindre Lascaux IV où nous avions rendez-vous à 16 h 24 précises. Il y avait encore beaucoup de monde dans le hall d’accueil à cette heure, et beaucoup de monde dans notre groupe.

Cette visite était moins conviviale, il fallut longer un immense couloir en béton avait d’accéder à la grotte reconstituée. Le guide était compétent mais avait parfois des commentaires un peu lourds. Je crois que nous avions un casque et une tablette.

La grotte reproduit à l’identique la vraie grotte mais, je ne sais pourquoi, j’ai été moins émue que dans Lascaux II.

Après la visite de la grotte, nous passons dans ne grande salle avec des reproductions que nous pouvons prendre en photo. Il y a beaucoup d’explications sur écran tactile, nous pouvons jouer et dessiner sur un écran géant.

les dessins sont analysés pour que nous puissions mieux comprendre

 

Le musée ferme à 19 h et nous sommes les derniers à quitter cet espace fabuleux. Avant de partir, je rends ma tablette, donne mes coordonnées pour recevoir les photos prises avec la tablette. Malheureusement, on me dit plus tard que les fichiers ont été perdus et on m’envoie des photos prises par le musée.

 

 

 

 

Il y a deux ans, en mai, nous sommes partis quelques jours en Périgord. À l'aller, nous nous sommes arrêtés à Saint-Laurent-sur Gorre où nous avons été très chaleureusement accueillis par Liliane dans sa belle maison.

La maison est l'ancienne tour de guet  du château des Bermondet :

Nous nous garons devant la maison sur la petite place des Allumettes, où se trouve une vieille maison dont la façade a été recouverte d'un trompe-l'œil :

Liliane nous accueille dans la salle à manger pour nous réchauffer avec un bon thé, elle ne fait pas table d'hôte mais nous autorise à pique-niquer devant le feu de cheminée. J'ai beaucoup aimé la décoration anis, rose, mauve, les guéridons et étagères recouverts de mousse e les aquarelles de fleurs peintes par Liliane.

une belle lettre en broderie blanche recouvre un siège

La chambre d'hôtes était à l'étage.

Il faisait un peu froid ce soir-à et avait bassiné notre lit avec une bouillotte en grès (la même que celle de mes grands-parents). Le lit était bien meolleux et chaud !

J'avais choisi cette maison d'hôtes pour la déco mais surtout pour le jardin. Nous remercions Liliane d'avoir le temps de nous faire visiter longuement son jardin. C'est un jardin où les plantes poussent librement. Elles les arrose au moment de la plantation et ensuite, les plantes font l'effort de se débrouiller toutes seules. Liliane entretient son jardin seule ou presque, la taille des arbres est faite par un spécialiste. J'ai bien aimé cette façon de laisser faire la nature, ce qui favorise l'appartion d'hybrides et de plantes venues d'ailleurs.

la maison vue depuis le jardin

et le jardin vu depuis la maison :

l'escalier qui descend au jardin

des compagnons rouges ou silènes dioïques

carnassia blanc

aconit

julienne des dames :

euphorbe et géranium :

cardère ou cabaret des alouettes en raison de la petite cuvette formée par les feuilles  et où viennent s'abreuver les oiseaux.

Liliane trouve une magnifique coulemelle de 18 cm

orchidée

orchis pourpre (ou messieurs de la Pentecôte):

viburnum :

des miroirs sont cachés par ci par là :

 

deutzia :

nandina domestica ou bambou sacré :

 thalictum :

des ronces toutes simples ont aussi leur place :

Il y avait aussi la noisette de terre mais je ne retrouve pas la photo. Noisette de terre ou conopodium majus. On consomme les tubercules au goût de noisette. Mais attention à ne pas confondre cette plante avec la grande ciguë !

Le jardin de Liliane fait l'objet de nombreux sites web et vidéos :

un blog qui vous parlera mieux que moi de ce magnifique jardin ! : clic ici