-
A galopar, Rafael Alberti et Paco Ibanez
Les terres, les terres, les terres d’Espagne
les grandes, les seules plaines désertes
Galope cheval balzan*
cavalier du peuple,
au soleil et à la lune
Au grand galop,
au grand galop,
jusqu’à les enfouir dans la mer !
Au cœur, sonnent, résonnent, résonnent
les terres d’Espagne, dans tes fers.
Galope, cavalier du peuple,
cheval balzan,
cheval d’écume.
Au grand galop,
au grand galop,
jusqu’à les enfouir dans la mer !
Personne, personne, personne qui fasse face, il n’y a personne ;
car la mort n’est personne si elle va sur ta monture
Galope, cheval balzan
cavalier du peuple,
car la terre est tienne.
Au grand galop,
au grand galop,
jusqu’à les enfouir dans la mer !
A galopar
Las tierras, las tierras, las tierras de España,
las grandes, las solas, desiertas llanuras.
Galopa, caballo cuatralbo,
jinete del pueblo,
al sol y a la luna.
¡A galopar,
a galopar,
hasta enterrarlos en el mar!
A corazón suenan, resuenan, resuenan
las tierras de España, en las herraduras.
Galopa, jinete del pueblo,
caballo cuatralbo,
caballo de espuma.
¡A galopar,
a galopar,
hasta enterrarlos en el mar!
Nadie, nadie, nadie, que enfrente no hay nadie;
que es nadie la muerte si va en tu montura.
Galopa, caballo cuatralbo,
jinete del pueblo,
que la tierra es tuya.
¡A galopar,
a galopar,
hasta enterrarlos en el mar!
-
Commentaires