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Tirana (Albanie) le musée national historique
Le Musée national a été construit en 1981 à l’emplacement de l’ancien hôtel de ville construit pendant la période italienne.
IL renferme 18 000 m² de documents liés à l’histoire de l’Albanie
Lors de notre visite, la mosaïque de 400 m² était en cours de restauration. À gauche, un guerrier Illyrien, deux combattants de l’armée de Skanderbeg, l’écrivain Naïm Frashëri, un combattant de la Renaissance nationale en costume de l’Épire. Au centre, « Mère Albanie » est représentée par une jeune femme en costume traditionnel et brandissant un fusil, un ouvrier communiste et un partisan avec un drapeau. À droite 4 partisans représentant l’union des paysans et des ouvriers. Après la période communiste, les étoiles rouges qui figuraient au-dessus de Mère Albanie et de l’aigle à deux têtes ont été effacées et l’ouvrier porte un sac.
une toile nous montre toutefois une reproduction de la mosaïque
photos internet :
rez-de-chaussée :
préhistoire, 4000 BC, peinture rupestre
3 bijoux illyriens, tiare, collier, fibule, ceinture (1000 BC), or, bronze, ambre
bijoux en or trouvés dans une tombe de femme illyrienne (Pogradec)III è BC, fibule avec un portrait d’Athéna, tiare, boucles d’oreilles
représentation de la rivière Vjosa ( III è ou II è BC), marbre, 50cm sur 70 cm
la Belle de Butrint (en réalité Apollon éphèbe) Ier siècle BC (nous avons vu la copie sur le site de Butrint)
ex-voto, II è AD.
Belle de Durrès en petits cailloux de la rivière (IV è BC). Elle a été découverte en 1918.
vases 5 è et 3 è BC, Dyrrah et Apollonia
tête d’Artémis (II è BC) Apollonia, marbre, 25 cmx20x30
Démosthène I AD, Apollonia, Marbre, 30 cm
scène de banquet, III è BC Apollonia
arc central provenant d’Apollonia
Bato conduisit la plus grande révolte illyrienne contre l’Empire romain en 6 à 9 BC. Ce n’est pas une statue de l’époque mais elle a été sculptée par Kristaq Rama, père d’Edi Rama, actuel Premier Ministre.
lacrymatoires III è AD, Tirana. Ces flacons étaient utilisés, dit-on, pour recueillir les larmes pendant les funérailles. D’autres spécialistes pensent qu’ils contenaient des onguents utilisés pendant ces cérémonies.
Psyché. II è AD, Qesarat, marbre, 24 cm x 16x19. Des traces de feu proviennent de l’incendie de la villa où se trouvait cette statue
Éros, Apollonia, marbre , 17 cmx15x15
statue de femme, I er siècle AD, marbre, Apollonia. C’est une statue à tête interchangeable.
mosaïque de Mesaplik. VI è AD. Un tiers seulement de la mosaïque est exposé ici, le reste est resté sur place. Au centre, est représentée la tête d’un gouverneur ; un ruban derrière sa tête nous montre sa position politique, écrit en grec « Je suis égal parmi les égaux ». Autour, on voit des poissons symboles de la religion chrétienne.
femme portant une fustanelle
robe de femme , XIX è siècle. Robe de laine pesant 20 kg plus une ceinture de 5 kg. Ce vêtement est porté toute l’année car dans les montagnes il fait froid.Les vieilles femmes s’habillent encore comme ça.
l'aigle à deux têtes :
portail du monastère de Jovan Vladimir (1368-1392) situé près d’Elbasan. On y voit l’emblème du prince Charles Topia.
épitaphios de Gilavenica. Cet épitaphios est un drap de soie, de lin et d’or, brodé vers 1378. Comme tous les épitaphios, il représente la mise au tombeau et rappelle le linceul. Il était utilisé pendant les processions du vendredi saint.
tableau représentant Skanderbeg haranguant ses troupes
Le 2 mars 1444, Skanderbeg convoque à Lezhe une vaste assemblée de chefs albanais qui le reconnaissent pour commandant suprême. Je ne comprends pas la date du 15 février 1602
Nouveau testament, édition de 1857
fustanelle. au milieu du XIX è , Othon, roi grec, a choisi le costume des Albanitas pour la garde grecque
Dora d’Istria, 1828-1888. Peintre, écrivaine, voyageuse, historienne, écrit en italien et en français. S’intéresse à la condition des femmes.
Naum Veqilharxhi, 1797-1846, avocat et universitaire. Crée un alphabet à imprimer pour la langue albanaise.
la ligue albanaise de Prizren , (Kosovo) 10 juin 1878. Elle revendique l’autonomie de l’Albanie mais sera dissoute en 1881. Les idées d’indépendance subsistent cependant, elles déboucheront sur des révoltes et conduiront à l’indépendance de l’Albanie en 1912.
les frères Frasheri représentants de la Renaissance Albanaise
Spira Bellkameni et Bajram Curri(1862-1925) luttent pour l’indépendance
indépendance de l’Albanie 28 novembre 1912
Ismail Qemali (1844-1919) , fondateur du nouvel état albanais en 1912, premier ministre de 1912 à 1914
Prince Vidi 1876-1945. Ou Guillaume de Wied, d’origine allemande, prince d’Albanie de 1914 à 1925. C’est Ahmet Zogu (Zog I) qui lui succède
Fan Noli (1882-1965) évêque orthodoxe, premier ministre en 1924
Zog I (1895-1961), premier ministre sous le nom de Ahmet Zogu de 1922 à 1924 , président de la République et premier ministre de 1925 à 1928, puis roi de 1928 à 1939.
mariage de Zog I et de Géraldine Apponyi (27 avril 1938
icône, Onufri le Chypriote
iconostase
icône de Konstandin et Athanas Zografi : le prophète Elias monte au ciel dans un chariot tiré par quatre chevaux rouges ; à genoux Elisha reçoit l’esprit du prophète
icône de Constantin Zografi
autres icônes :
statue de partisans
peinture révolutionnaire
Mère Térésa
cellule pendant la dictature de Enver Hoxha:
on voit aussi différents alphabets utilisés jusqu’en 1908 ; au congrès de la langue albanaise, l’alphabet latin a été définitivement adopté.
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Commentaires
Les icônes toujours magiques et magnifiques.
On oublie trop souvent de Mère Térésa est une fille de l'Albanie...
Bonne journée et bonne semaine. Bises
peu de photos des icônes car souvent interdites dans les églises et musées. Mère Térésa est né à Üsküb (empire ottoman à l'époque et actuelle Skopje) de parents albanais catholiques.