• Quelques vues des travaux des enfants des écoles de Malesherbes, Coudray et Manchecourt
    .Le thème était NATURE(S)
    Bravo à eux et aux maîtres et maîtresses
    Et si vous voulez voir les travaux de 2008, c'est ICI et celui de 2007 c'est ICI


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  • Non, ce n'est pas encore la rentrée scolaire ! mais je viens de regarder le film "L'homme qui laissait les enfants rêver" ou l'affaire de Saint Paul de Vence. C'était dans les années 1935, Célestin Freinet, pédagogue novateur qui nous a tant apporté, fut obligé de quitter son poste d'instituteur à St Paul de Vence, à la suite de cabales organisées par le maire et les notables qui lui reprochaient ses opinions politiques mais surtout de vouloir faire de ses élèves des classes populaires des citoyens capables de réfléchir et de donner leur opinion.

    Je me souviens de ce film "L'école buissonnière" de Jean-Paul Le Chanois avec Bernard Blier. La directrice de l'école normale nous l'avait passé un soir et quelques-unes, une dizaine, avaient applaudi quand un parent à qui le maire voulait faire signer une pétition contre Freinet avait répondu "merde". La directrice demanda "qui a applaudi" (elle devait pourtant être pour Freinet puisqu'elle avait passé le film !) et ce n'est pas 10 mais toute la promo qui s'est levée. Résultat : un dimanche de colle.

    Mais je m'égare. Merci à Freinet de nous avoir donné des pistes très intéressantes : la correspondance scolaire, le journal scolaire (je suis passée de l'imprimerie (avec les petites presses, les composteurs et les lettres à insérer une à une et les dessins à graver sur des plaques, la linogravure)  au journal sur PC avec Publisher. Il y avait aussi les BT où tous les sujets étaient abordés, l'individualisation du travail avec les fiches d'orthographe, conjugaison et le plan de travail, les enquêtes et les exposés, les textes libres, la disposition des tables en blocs pour 4 ou 6 élèves, les réunions de coopé. J'achetais le matériel à la CEL (Coopérative de l'enseignement laïque).

    Peut-être certains se souviennent-ils ? Freinet est mort l'année où j'ai débuté.


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  • Les enfants de Malesherbes, Coudray et Manchecourt, des classes maternelles aux classes élémentaires, ont réalisé des fresques, des objets, des poèmes, sur les pays du monde. Une construction musicale également, faite de bouteilles remplies d'eau sur lesquelles on frappe en s'aidant d'une partition (à droite sur la photo). Cela donne une exposition très colorée,
    Si vous voulez y aller, n'hésitez pas, le musée des écoles est ouvert au public lundi prochain de 17 à 18 heures.
    Bonne visite ! 


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  • Avais-je eu une prémonition en publiant, il y a quelques jours, un article sur la multiplication ?
    J'ai appris aujourd'hui que certains enseignants retraités (en Ille-et-Vilaine) avaient été sollicités pour reprendre du service et remplacer les maîtres absents.
    Ah non ! j'ai adoré mon métier, j'aime beaucoup les enfants, mais maintenant je préfère me consacrer à mes activités favorites et m'occuper de mes petits-enfants. ET faire la GRASSE MATINÉE ! Plus sérieusement, je pense que les jeunes ont besoin de travailler et je m'en voudrais de prendre leur place
    Je trouve très choquante cette façon de procéder , d'un côté on rappelle des enseignants retraités, qui ne sont plus en fonction depuis deux ou trois ans, d'un autre côté on annonce des réductions de postes !

    Et maintenant je vais aller regarder les nouveaux programmes !

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  • Le 22 mars, commençaient ce qu'on a appelé les événements de mai 68. Je ne vais pas vous faire un cours d'histoire car il va sans doute y avoir pléthore d'émissions et d'articles dans les journaux. Mais vous, vous souvenez-vous de mai 68 ?
    J'avais 22 ans à l'époque et j'étais prof de français dans une toute petite ville du Gâtinais. Nous avons fait grève pendant environ un mois. Mais ce n'était pas jours de congé pour autant ! Tous les matins, les profs et les instits se réunissaient dans une salle de classe pour discuter. Parfois, nous allions aux réunions générales à Orléans. Il y avait aussi des manifs, à Orléans et dans notre toute petite ville, oui, oui, avec défilé ! Les bruits les plus farfulus couraient : drapeau rouge sur le toit de la mairie, manifestants empêchant les gens d'entrer à la banque... certains commerçants refusaient de nous servir ou nous faisaient grise mine. On n'avait pas beaucoup d'argent (c'était l'époque où mon mobilier se composait d'un vieux lit, d'une armoire en tissu plastifié, de la table de ma grand-mère, d'un tourne-disques et du couvercle d'une vieille machine à laver en guise de table basse, et puis un poêle à fuel et un réchaud camping-gaz deux feux. Mais j'avais une 4L blanche flambant neuve !  Bref, là, avec ma copine, on avait encore moins d'argent, alors on se faisait des pâtes et pour les aromatiser, au lieu de beurre, on faisait griller des oignons. Une fois, on a pris ma 4L et nous sommes allées nous ravitailler chez les parents. Mais nous étions  célibataires et croyions aux temps nouveaux.
    Il faut dire que la condition des filles et des femmes était un peu étriquée : interdiction d'enseigner sans blouse et en pantalon, il fallait  faire attention à la coiffure (à l'école normale, les couettes, les nattes, les cheveux longs, les cheveux trop courts, les chignons banane étaient interdits, le chignon bas était recommandé !), interdiction de  sortir jambes nues. C'éatit le temps des gaines et des trucs qui serraient.
    Il y a sans doute eu des débordements, mais je suis persuadée que, sans mai 68, notre vie ne serait pas la même, surtout à nous les femmes.
    Voilà, c'était ma petite histoire de mai 68.
    Et vous ?

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