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Par bluesy le 20 Février 2022 à 20:22
un conifère près de l'hôtel à Taormine
le kapokier de l'hôtel :
la mandragore :
myrte :
polygale à feuilles de myrte :
prunier du Natal, carissa macrocarpa :
.Ranunculus bullatus renoncule boursouflée ou renoncule d'automne :
russelia equisetiformis , "larmes du Christ", à Taormine
tecoma capensis chèvrefeuille du cap
Strelitzia
hibiscus
bulime tronqué
Lobularia maritima
cyclamens
Lantana montevidensis
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Par bluesy le 5 Février 2022 à 12:32
Dans la vallée des temples d'Agrigente, la voie sacrée est bordée d’arbres : les amandiers, les figuiers de Barbarie (on fait frire les raquettes et on fait de la liqueur), les pistachiers (les pistaches sont de très bonne qualité et coûtent 7€ les 100g), les caroubiers.
les figuiers de Barbarie :
Une légende disait que les graines de caroubes avaient toujours le même poids et elles étaient utilisées comme mesures de masse dans l’Antiquité. Le nom « carat » vient de caroube. Les caroubes peuvent être utilisées pour le transit des enfants.
sous un caroubier :
Nous quittons le temple d’Héra en suivant une longue allée bordée d’amandiers. Il ne neige jamais ici (en hiver, la température est de 14 à 16 ° et pourtant, en février, la vallée est toute blanche au moment de la floraison des amandiers. À cette occasion, en février-mars, il y a des concours de danses. Dernièrement, c’est la Bretagne qui a gagné.
La légende raconte que la floraison des amandiers est liée à l’histoire d’Acamas (d’autres disent Dimophon, son frère) et Phyllis, princesse de Thrace. Acamas était le fils de Thésée, (le héros qui avait vaincu le Minotaure) et de Phèdre. Il partit pour la guerre de Troie, et sa bien-aimée Phyllis l’attendit pendant dix ans. Après la guerre, les Grecs rentrèrent chez eux sauf Acamas, alors Phyllis le crut mort et mourut de désespoir. Héra décida de la transformer en amandier nu. En fait, Acamas était en retard et quand il apprit la mort de sa femme, il alla à l’arbre et l’embrassa. L’amandier s’épanouit à ce moment-là. Il y a bien d’autres légendes concernant l’amandier, l’une d’elles dit que les jeunes filles ne doivent pas s’endormir sous un amandier en rêvant de leur amoureux, sous peine de devenir enceintes. L’amandier est symbole de pureté, d’amour fidèle, de renaissance.
un vieil olivier photographié en 2011 :
palmier nain :
bougainvillier :
les fleurs sont minuscules, au centre d'une corolle de bractées colorées :
myrte ? à confirmer !
un autre arbuste dont je ne connais pas le nom :
Une agave : cette plante meurt à la floraison, ici c’est une variété européenne à bord jaune
elle se trouve derrière ce très vieil olivier :
un crâne, mais de quoi ?
la chèvre agrigentine (capra girgentana) trouve ses origines dans la chèvre Mark-hor ou Falcneri, du nom du naturaliste Falconer qui, le premier, la remarqua en Afghanistan du sud et au Belouchistan. Sur le front, elle porte une épaisse touffe que les éleveurs coupent en frange (sauf pour le bouc). Ses cornes entortillées, très développées chez les mâles, sont presque unies à la base. Une association œuvre pour éviter l’extinction de la race.
Demain, une autre série de fleurs
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Par bluesy le 29 Janvier 2022 à 20:34
Tout au long du site, sont exposées des œuvres de œuvres de Gianfranco Meggiato, artiste italien né à Venise en 1963. Dans ses œuvres, le vide est un élément aussi important que le plein.
Je préfère cependant l’exposition des sculptures d’Igor Mitoraj que j'ai vue en 2011. Elles collaient mieux avec les temples grecs. C’est un artiste né en 1944 en Saxe, d’un père français et d’une mère polonaise. Les sculptures sont délibérément blessées et écorchées ou clouées au sol pour montrer la fragilité et la précarité de la nature humaine. Devant le temple de la Concorde, il y a encore une sculpture d’Igor Mitoraj qui reste de l’exposition de 2011. Elle représente Icare tombé du ciel. Il s’est brisé les membres dans sa chute.
Selon le mythe, Dédale construisit en Crète un labyrinthe pour y enfermer le terrible Minotaure. Thésée réussit à tuer le monstre et à sortir du labyrinthe grâce à Dédale et au fil d’Ariane. Furieux, Minos fit enfermer Dédale et son fils Icare dans le labyrinthe. Dédale fabriqua des ailes en cire qu’il fixa au dos de son fils et au sien (une autre version dit qu’il inventa des voiles et qu’ils s’enfuirent en bateau). Dédale atterrit en Sicile mais Icare s’approcha trop du soleil, les ailes fondirent et il tomba dans la mer qu’on appela mer Icarienne. Minos réussit à retrouver Dédale (Minos avait promis une forte récompense à celui qui réussirait à passer un fil dans une coquille d’escargot). Minos comprit que c’était le génial Dédale qui avait trouvé la solution en attachant un fil à une patte de fourmi qui irait au fond de la coquille. Le roi Cocalos qui hébergeait Dédale refusa cependant de livrer son hôte. Minos fut finalement ébouillanté au bain par les filles de Cocalos, à Agrigente.
les sculptures exposées en 2011 :
une sculpture étonnante :Ikaria. Cette version féminine d'Icare est décapitée et une main l'empêche de voler. Mais où pourrait-elle aller, sans t^te ? Zoomer pour voir les détails des petits personnages dans l'aile, le sexe, sur le mollet et sur la cheville. J'aimerais avoir les explications de cette sculpture. À La Défense, il y a une statue qui lui ressemble.
clic ICI
J'aime la pureté de ces sculptures dont émane une grande sérénité et en même temps la douleur de ces corps rapiécés.
Des statues de Mitoraj sont l Défense mais je ne les ai jamais vues.
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Par bluesy le 28 Janvier 2022 à 17:51
Nous arrivons ensuite au temple dit de la Concorde. Il fait très chaud et nous écoutons les explications sous un olivier.
Le temple a été transformé en église chrétienne en ajoutant des murs, ce qui explique son bon état de conservation. C’est un des temples grecs les mieux conservés. Les murs ont été enlevés au XVIII è siècle.
Le temple mesure 38 m sur 16 m et il y a 34 colonnes doriques. Il date de 440 av JC (période de Périclès).
Les archéologues ont retrouvé une plaque qui célébrait la paix (concorde) entre Agrigente et Marsala : on a pensé que ce temple était dédié à la déesse de la Concorde. En réalité, on ne sait pas à qui le temple était dédié, peut-être à Castor et Pollux (les Dioscures).
une photo prise en 2011. Il y avait une très belle exposition de sculptures d'Igor Mitoraj. Cette scuplture-là n'y était pas en octobre 2011 mais il restait le très beau Icare que je vous montrerai plus tard. ceux qui suivent "Affaire conclue" ont peut-être vu passer hier un petit buste de Mitoraj.
Pour régler le conflit des extrémités propre aux temples doriques, on a rétréci l’espace entre les deux dernières colonnes et allongé la métope extrême de façon à faire un triglyphe à chaque coin. pour un meilleur effet visuel. Les colonnes sont légèrement inclinées vers l’intérieur pour donner un effet d’optique vertical.
Pour extraire les blocs, on utilisait du bois de sycomore mouillé, les blocs étaient ensuite numérotés pour faciliter l’assemblage et les cannelures étaient faites ensuite.
Nous passons maintenant devant des nécropoles paléochrétiennes. Les sépultures sont réparties en plusieurs secteurs : les sépultures a loculi et arcosolia creusées dans les murs (nous en avons vu tout à l’heure), un cimetière à ciel ouvert (sub-divo) avec 130 tombes creusées dans la roche et une catacombe commune, la grotte Fragapano.
Cette belle villa, la villa Aurea, appartenait à un capitaine de l’armée anglaise, sir Alexander Hardcastle. Il vécut ici jusqu’à sa mort en 1933 et participa aux fouilles du site.
Un muret sépare le chemin des plantations, c’est évidemment l’occasion pour les enfants de monter à la queue leu leu sur le muret.
Nous sommes maintenant devant le temple d’Héraclès (Hercule). Ce temple archaïque (début du V è siècle) est le plus ancien du site. Il était gigantesque (63 m). Il ne reste que 8 colonnes sur les 38 d’origine. Dans le naos, des baignoires servaient à récupérer l’eau de pluie. Vers 75 av JC, Verrès était gouverneur de Sicile, il pilla les trésors et accablait d’impôts les habitants qui firent appel à Cicéron. Celui-ci écrivit des harangues contre Verrès (connues sous le nom de Verrines). Verrès s’enfuit. Cicéron visita le temple et décrivit une grande statue de bronze d’Héraclès (Verrès voulait s’en emparer). Cicéron raconte que les genoux, les lèvres et le menton de la statue étaient usés car les pèlerins embrassaient la statue. Certaines colonnes sont lisses, ce qui prouve que le temple est inachevé.
des photos prises en juin 2011 :
Le temple de Zeus (ou Jupiter)
C’est le plus grand temple du site : 112 m. Il daterait de 480 av JC (époque de Théron)
De nombreux blocs ont disparu car ils ont servi à construire le port d’Agrigente. Diodore de Sicile a décrit ce temple avec précision : des colonnes énormes, des sculptures représentant le combat des géants et la guerre de Troie. Il ne reste qu’un Telamon (ou Atlante) de 7,65 m qui soutenait le plafond et représentait, avec 38 autres, les Titans vaincus par Zeus et envoyés dans le Tartare. Le Télamon que nous voyons est une copie et l’original est au musée d’Agrigente.
La construction de tous ces temples nécessitait une main d’œuvre importante. Les esclaves étaient nombreux car chaque citoyen libre en possédait beaucoup en cette période faste.
Nous sommes à l’extrémité est du site. En bas se trouvent le temple des Dioscures (Castor et Pollux) en réalité dédié à Déméter, déesse des moissons et de la fertilité, et l’autel des divinités chthoniennes ou telluriques (du monde souterrain). Castor et Pollux sont fils de Zeus. Le mythe raconte que Zeus se transforma en cygne pour séduire Leda, épouse de Tyndare. Deux œufs différents donnèrent naissance aux jumeaux mortels Castor et Clytemnestre (qui épousera Agamemnon) et aux jumeaux divins Pollux et Hélène (qui épousera Ménélas, frère d’Agamemnon et qui sera à l’origine de la guerre de Troie).
Un autre mythe raconte le rapt de Perséphone (Proserpine chez les Romains et Coré de son nom de jeune fille). Le dieu des enfers Hadès (le Pluton romain) frère de Zeus fut touché par une flèche de Cupidon et tomba amoureux de Perséphone. Il l’enleva et la conduisit aux enfers. Déméter chercha sa fille partout, même à Eulésis (épisode trop long à raconter ici) et refusa de faire pousser les plantes sur la Terre. Ému, Zeus conclut un marché avec Hadès : Perséphone reviendra la moitié de l’année sur terre (et sa mère ferait pousser les plantes) et retournera auprès d’Hadès pendant l’hiver. Elle était obligée de retourner chez Hadès car elle avait mangé des grains de grenade, le mets des morts. L’asphodèle est la fleur de Perséphone (la strie rouge sur les pétales représente la douleur).
le temple des Dioscures :
l'autel des divinités chthoniennes :
Il fait beau et nous sommes ravis de pouvoir pique-niquer (sandwich, pain aux épinards, pomme, biscuit local) à l’ombre des arbres dans le parc de la Kolymbetra, ancien bassin servant à la pêche et transformé en verger depuis le XIIIè siècle. Nous circulons parmi les pistachiers, les citronniers, les figuiers, le myrte, les orangers en empruntant des petits escaliers et des chemins pierreux. Je rate une marche, tombe à plat ventre. Rien de grave, juste un bleu sur le nez et une petite plaie au genou.
Nous reprenons le bus pour retourner à l’hôtel pour un temps libre. Max et Tom profitent de la piscine, pas très longtemps car l’eau est froide. Ils nous posent ensuite des questions pour savoir si nous avons bien écouté pendant la visite et nous leur posons à notre tour des questions.
Repas à l’hôtel.
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Par bluesy le 27 Janvier 2022 à 17:02
Mardi 26 octobre
Aujourd’hui, il fera beau. Ciel bleu, 22°.
Antonella nous rappelle que les troupes alliées ont débarqué en Sicile en 1943, sur les plages de Licata, près d’Agrigente (opération Husky).
Nous passons près d’une tour de guet génoise qui date des Normands.
Agrigente compte maintenant 60 000 habitants. Du temps des Grecs, il y aurait eu 150 000 habitants. C’était, selon Pindare, « la plus belle des cités mortelles ».
Nous arrivons sur le site à 9 h 20. Le parc est couvert d’amandiers et d’oliviers.
La ville d’Akragas (du nom de son fleuve) a été fondée par les Grecs en 582 avant Jésus-Christ (dernière fondation grecque de Sicile). Elle s’appelle ensuite Agrigentum (= les gens qui travaillent la terre) sous les Romains puis Girgenti à l’époque médiévale.
En 1927, la ville s’appelle Agrigento, mais on appelle toujours actuellement les habitants les Girgentais.
À partir du VII è siècle av JC, la ville a été gouvernée par des tyrans dont Philaris (570-554 av JC) célèbre pour sa cruauté (il faisait rôtir ses ennemis dans un taureau d’airain) et Théron (488-471 av JC), victorieux des Carthaginois à la bataille d’Himère en 480 av JC. La ville s’embellit grâce à la main d’œuvre capturée à cette bataille. Les tyrans firent construire des temples et un ingénieux système d’irrigation. Puis suivit une période de démocratie sous le philosophe Empédocle (471-406 av JC). Agrigente était une ville riche grâce au commerce de l’huile et du vin. Pendant la première guerre punique (264-241 av JC), la ville servit de base aux Carthaginois, elle devint ensuite romaine en 262 av JC,. Plus tard, elle fut occupée par les Vandales, les Ostrogoths, les Byzantins, les Arabes (en 829, les Normands, etc...
L’Acropole (ville haute) est actuellement recouverte par le Centre historique national. Le musée archéologique est dédié à Pietro Griffo qui a sauvé la vallée des temples des bombardements de 1943.
Il y a sept temples, d’ordre dorique, dédiés à Zeus, aux Dioscures, à la Concorde, à Junon, à Hercule, à Vulcain, à Esculape
Les monuments sont en pierre calcaire locale : la calcarénite. Certains temples ont été endommagés par les Carthaginois et les tremblements de terre.
des fossiles dans la calcarénite.
Une enceinte sacrée de 12 km et percée de 9 portes, de passages secrets, de bastions et de tours entoure la ville (elle date du VI è après JC). Les Grecs construisaient les temples face à la mer et sur des hauteurs pour qu’ils soient visibles des ennemis et qu’ils fassent faire peur. Leur magnificence devait montrer aux ennemis qu’il valait mieux ne pas s’attaquer à une cité aussi puissante.
Maupassant est passé avant nous dans la Vallée des temples et a écrit ; « C'est l'Antiquité tout entière qui se dresse sur ce ciel antique. Une émotion puissante et singulière pénètre en vous, ainsi qu'une envie de s'agenouiller devant ces restes augustes, devant ces restes laissés par les maîtres de nos maîtres. »
Nous commençons la visite par le temple d’Héra à l’est.
Héra (nom romain : Junon) est la déesse de la fertilité, du mariage et de la famille. Nous sommes face au temple, côté ouest. Devant nous, se trouve le pronaos puis vient un couloir entouré d’un péristyle (colonnade), ensuite le pronaos, le naos ou cella (c’est le sanctuaire). Enfin, tout au fond, se trouve l’opisthodome qui renfermait le trésor de la cité. Nous sommes à l’emplacement d’un autel qui se tenait devant le temple. Le temple est orienté est-ouest pour que la lumière du soleil entre dans l’autel puis dans le naos.
Les temples étaient polychromes (on utilisait du noir, rouge, bleu, jaune, il n’y avait pas de vert qui représentait le monde des morts). Il n’y avait pas de marbre ici. On posait un stuc sur la pierre pour imiter le marbre.
restes de stuc :
Antonella nous raconte comment se passait le mariage. Dans les mariages romains, la ceinture était attachée avec un nœud particulier, le nodus herculaneus, que le fiancé devait défaire lors de la nuit de noces avant de s'unir à son épouse. Il emportait la ceinture au temple quand la femme était enceinte (enceinte = sans ceinture).
Les grecs étaient très superstitieux et avaient de nombreux gestes apotropaïques , par exemple « toucher du fer ».
Les divinités de l’Olympe étaient réparties en deux groupes : celles du ciel (les divinités célestes, notamment les Olympiens ) et celles du monde souterrain, les divinités chthoniennes (Gaïa, Hadès, Perséphone, quelques Titans dont Cronos, Dionysos et les satyres, Thanatos, Cybèle, le géant Typhée qui s’agite et cause les tremblements de terre…). Pour les offrandes, on mouillait l’autel avec le sang des animaux sacrifiés et la fumée dont les dieux se délectaient montait vers le ciel. Pour les divinités chthoniennes, on sacrifiait l’animal en entier et on laissait le sang couler. Les enfers des Grecs sont le monde des morts et n’ont rien de négatif. La viande des animaux sacrifiés était bouillie. L’animal devait donner son accord avant d’être sacrifié : pour cela, on l’aspergeait avec de l’eau et l’animal secouait la tête, ce qui était assimilé à une approbation. Sur l’autel, cent animaux pouvaient être sacrifiés en une seule fois : on appelait cela une hécatombe (héca = cent)
Le temple d’Héra a été remis debout par anastylose (reconstruction d’un monument en ruines, à partir des éléments d’origine) et on a assemblé les blocs avec du béton (ce qui est maintenant interdit)
le temple :
nous quittons le temple d'Héra pour nous rendre au temple de la Concorde en empruntant la voie sacrée.
au loin, la mer Méditerranée, la ville d'Agrigente et le temple de la Concorde
Nous longeons l’enceinte sacrée, on a abaissé le sol pour faire ressortir la falaise.
Au loin, on voit le temple d’Asclepias ou Esculape (dieu de la médecine), il était à l’écart de la ville (avec un hôpital)
Le long de la voie sacrée, se trouvent des nécropoles paléochrétiennes. Nécropole (pole = ville , d’où acropole = ville haute et nécropole = ville des morts). La muraille est creusée de tombes en forme de niches semi-circulaires appelées arcosolia.
c'est l'endroit idéal pour la photo !
un bel olivier :
Un muret sépare le chemin des plantations, c’est évidemment l’occasion pour les enfants de monter à la queue leu leu sur le muret.
Tom photographie ses grands-parents
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