• Suzhou est une mignonne petite ville appelée « la Venise de l’Orient ».  

     

     

     

     

    La ville était très prospère sous les Ming et Qing. Il y avait 287 jardins de lettrés dont 69 existent encore aujourd’hui. Le grand canal a été construit sous la dynastie Sui pour transporter les belles soies de Suzhou.

    Ces jardins recréent l’univers dans un espace restreint. Pour apprécier pleinement le calme des jardins, il faut y aller de bonne heure le matin pour pouvoir profiter des allées sinueuses, des petits ponts en zigzag qui enjambent des petits canaux (rappelez-vous, les mauvais esprits ne savent pas aller en ligne droite), des petits étangs et fontaines d’où l’eau s’écoule goutte à goutte sur des rochers tortueux…

     

    Le jardin de la politique des simples :

     

     

     

     

    Les nénuphars (feuilles plates et fleurs violettes), les lotus de Thaïlande (à bords relevés) et les lotus recouvrent les petits étangs.

      

     

    Le jardin du maître des filets :

     

     

     

     

     

    Plus petit, il a a une superficie de 0,5 ha. Pendant ses années de retraite, le propriétaire de ce jardin ne voulait plus être fonctionnaire mais mener une vie tranquille comme les pêcheurs.

    Là encore, des ponts en zig-zag. On imagine une petite fille avec une ombrelle marchant à petits pas.

    Dans ce jardin, il y a la partie réservée aux garçons et à l’ouest la partie réservée aux filles. Nous avons vu de beaux arbres : des osmanthus, des lilas de l’Inde.

    Dans la partie des filles, une fenêtre tableau vivant : l’ouverture de la fenêtre est conçue de telle sorte qu’on voit le paysage comme un tableau.

    On n’enlève pas les feuilles de lotus fanées car on veut écouter la chanson de la pluie sur les feuilles de lotus et voir les diamants sur les feuilles.

    Le kiosque de la lune et du vent permettait de contempler le reflet de la lune tout en profitant d’un vent nocturne rafraîchissant.

    Cette porte ronde caractéristique des jardins chinois s'appelle la porte de la lune.

    Une collection de bonsaïs est exposée. Le bonsaï est d’origine chinoise (bon = petit pot, saï = planter). On contraint les tiges avec une ficelle de bananier (maintenant on utilise du cuivre). On arrose le matin avant le soleil. Il faut regarder les feuilles, toucher la terre et taper contre le pot pour savoir à quel moment il faut arroser le bonsaï.

     

    A Suzhou, il y a d’autres jardins au nom très poétique : le jardin du pavillon des vagues, le jardin du bonheur, la jardin du couple retraité, le jardin de la forêt du lion, le jardin où l’on s’attarde.

    Il a une superficie de 5 ha. Il a été construit en 1709 sous la dynastie des Ming pour un mandarin qui voulait mener une vie simple.

     La ville est bâtie sur un réseau de 24 canaux et de ruelles. Nous avons fait une promenade en bateau.  L’eau des canaux est sombre. Il paraît qu’on y lave le linge, les légumes… Il n’y a pas d’eau courante dans les vieilles maisons.


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  • quelques sites de musique chinoise

    groupe Kaimenhong de Pékin

    groupe chinesefolk

    groupe de la minorité des Dong

    les Dong sont une minorité au sud de Guillin

    groupe communistmelodies

    Ne vous impatientez pas, la chanson met quelques secondes avant de démarrer.

    Bonne écoute !

     


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  •  Un soir, à Xi'an, après un succulent repas aux bougies, nous avons assisté à un spectacle de danses et chants de l'époque des Tang. Les danses mettaient en scène des dames aux manches vaporeuses et des guerriers.

    A gauche, le yeqin (luth en forme de lune, à 7 cordes), à droite le erhu (caisse de résonance en bois et peau de serpent, 2 cordes) pour écouter un morceau de erhu avec d'autres instruments, cliquez ici

     

    Un midi, nous avons eu un repas spécial raviolis, la spécialitié de Xian. Après quelques hors d'œuvre, nous avons dégusté 22 raviolis différents, aux crevettes, noix, poulet, porc, etc.... Comme boisson, la bière chinoise habituelle, de l'alcool de riz, du vin... de vigne (à distinguer du vin de riz) et du thé.

    A la fin du repas, nous avons eu la soupe aux perles : de petits raviolis gros comme des perles cuits dans la soupe. On nous en sert une louche et il faut compter les perles : j'en ai eu deux (double bonheur) mais Guy en a eu 9. Toutes les serveuses se sont précipitées pour voir l'heureux homme (le 9 est le chiffre sacré parfait, symbole de longévité).

     


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  • Un des sommets du voyage ! Cela faisait longtemps qu'on j'en rêvais et je n'ai pas été déçue !

     

    Ce site est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.


    En 1974, un paysan qui creusait un puits découvre des têtes en terre cuite ! Il est un peu terrorisé car, dans cette région, on croyait que les monstres vivent sous terre.
    Le site est fouillé et on découvre des milliers de statues !
    Actuellement, il n’y a qu’une partie du site qui a été mise à jour. Les statues exhumées ont perdu leurs couleurs (au bout de six heures !) mais maintenant les Chinois appliquent une méthode de conservation des couleurs mise au point par des allemands. D’autres statues vont donc être exhumées pour appliquer cette technique. Les autres statues attendront encore sous terre pendant de nombreuses années. Il faudrait déplacer 12 villages et 6 usines pour fouiller tout le site.


    Les statues mesurent 1,80 m, ce qui est un peu supérieur à la taille des soldats de l’époque. Sous leurs pieds, il y a une brique avec une signature en chinois.

    Ces statues datent de la dynastie des Qin (259 à 210 avant JC), dynastie qui a d’ailleurs donné son nom à « Chine ».
    C’est l’empereur Qin Shi Huangdi, premier Empereur Qin, qui a fait édifier cette immense nécropole de 56 km², reproduisant la Chine en miniature. Cette nécropole comprend le tumulus de l’Empereur (haut de 115 m), des fosses renfermant des victimes sacrifiées, 18 fosses contenant des oiseaux et des animaux sauvages, 13 fosses remplies de figurines de servantes et d’esclaves, et bien sûr 4 fosses (3 sont fouillées) contenant l’armée de terre cuite).
    Cet Empereur a fait aussi édifier la plus grande partie de la muraille de Chine, il a unifié la Chine, la monnaie, l’écriture, les poids et mesures. Il est monté sur le trône à l’âge de 13 ans et tout de suite, il a fait édifier cette nécropole. La construction en dura 36 ans.

    L’armée de terre cuite :
    Le site a une superficie de 20 780 m²
    Les fouilles ont permis de mettre à jour 8000 statues de fantassins et cavaliers réparties en 3 fosses (en fait il y a 4 fosses). Les statues étaient disposées sous un toit de bois surmonté d’une couche de terre qui s’est par endroits effondré. En effet à la mort de l’Empereur, les paysans se sont révoltés (l’Empereur, très cruel, n’était pas populaire) et ont incendié le site.
    Les statues portent cuirasse et casque, le tout en terre. Les couleurs étaient sans doute très éclatantes mais elles se sont effacées suite à l’exposition à l’air.
    Des murs de 2,50 m d’épaisseur s’élèvent entre les rangs de soldats. Chaque soldat est différent, physionomie, position, habillement. Certains archers sont à genoux, d’autres debout. Il y a aussi 600 chevaux de 1,50 m de haut, 130 chariots en bois, des conducteurs de chars. Les armes sont en bronze.
    Les statues sont tournées vers l’Est, à l’opposé du tombeau impérial.

    Le tombeau de l’Empereur se trouve à côté de l’armée de terre cuite, mais n’a pas encore été fouillé. Il fut enterré avec toutes ses concubines qui n’avaient pas eu d’enfants et les ouvriers qui avaient travaillé au tombeau pour que le secret soit gardé. 
    Au fond du tombeau, on suppose qu’on injectait du mercure liquide pour donner l’illusion de fleuves (le taux de mercure dans la terre est très important), du bronze fondu, des arbalètes.
    Selon des documents anciens, le plafond de la nécropole était parsemé de perles pour imiter la voûte céleste.
    Des pièges et des trappes sont équipés d’arbalètes.
    Certaines hypothèses avancent que l’Empereur se serait servi de cette nécropole comme d’un leurre pour se faire enterrer ailleurs, dans un lieu secret.



    Si vous allez sur ce site et sur celui-ci, vous verrez beaucoup d'autres photos.

     


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  •  La grande mosquée

    Elle reprend le plan d’un temple chinois. La grande salle de prières est interdite aux non-musulmans. L’Islam a été introduit en Chine par les marchands par l’ancienne route de la soie.

     

    Beau camaïeu de turquoises et de verts moussus.

     La pagode de la petite oie sauvage

    Elle comportait 15 étages mais un tremblement de terre en a éliminé deux. Dans le jardin de la pagode se trouve une belle collection de bornes sculptées qui ressemblent à des sceaux mais elles servaient à attacher les chevaux. La légende dit que les moines du Petit véhicule (Hîna-yana) - ils ont  le droit de manger de la viande - ce jour-là n'avaient plus rien à manger. Dans la cour de la pagode, des oies arrivent et leur donnent à manger.

    Dans une salle de la pagode, un calligraphe a dessiné les prénoms de Jules et Marie. Les calligraphies sont très importantes en Chine. Dans le salon et à la porte des maisons, on suspend des calligraphies (souhaits).

    Il paraît qu'aujourd'hui, beaucoup d'enfants chinois écrivent mal, ils ne savent plus tenir le pinceau. Hum, cela me rappelle quelque chose !


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