• Je n'ai pas eu beaucoup de temps aujourd'hui pour aller vous rendre visite sur vos blogs (visite du château de Joséphine à Rueil-Malmaison, et bouchons sur la route du retour... et le week-end s'annonce chargé ...)
    Je veux juste vous montrer ces photos prises à Antigua (Guatemala)
    Qu'est-ce que ces tapis ont de particulier ?
    Réponse demain si vous n'avez pas trouvé...


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  • Nous arrivons maintenant au lac Atitlán, un des plus beaux lacs au monde. Notre point de chute est Panajachel. Un petit cocktail et un morceau de marimba, nous prenons possession de notre chambre. Le paysage est magnifique : de l'autre côté du lac, se dressent trois volcans, le Toliman, le San Pedro et le Cerro de Oro.
    Le lac se trouve dans un cratère d'effondrement.
    Le lendemain matin, une vedette nous conduit dans un village cakchiquel, San Antonio de Palopó. Nous faisons un petit tour sur le marché et dans un atelier de tissage. Les femmes tissent avec un métier fixé autour de la taille. Et nous reprenons la route vers Antigua. Au loin, un cimetière maya avec ses tombes bleues.
    La région a été conquise en 1524 par Pedro del Alvarado, aidé par les cakchiquels qu'il a éliminés par la suite.
    Il y eut plusieurs capitales : d'abord Iximché en 1463 puis Cuidad Vieja de 1527 à 1541, détruite en 1541 par une inondation déclenchée par l'éruption du volcan Agua, puis Antigua de 1543 à 1773 détruite par un tremblement de terre et enfin Guatemala de l'Assomption devenue Guatemala City.
    Nous traversons des villages où se tient le marché , par exemple à Sololá.
    Repas chez l'habitant : taco (guacamole, radis, couenne de porc et fromage), tomales (bouillie de maïs, viande de porc sur une feuille de bananier)


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  • Encore des couleurs éclatantes sur le marché de Chichicastenango. Des broderies au point lancé sur lesquelles on voit souvent le quetzal aux plumes vertes. Des fruits et des légumes. Festival de couleurs aussi dans les costumes : les Mayas portent une sorte de tunique sans manches, le huipil (360 différents selon les villages), on voit encore 80% des huipiles. Les femmes enroulent le corte, morceau de tissu de près de 10 m de long . Les hommes comme les femmes portent la faja, longue ceinture où l'on peut glisser des choses.
    Au bout de la ville, on avait vue sur le cimetière maya aux tombes colorées, turquoise, ocre, roses.
    Chichicastemango est en pays quiché. Nous pénétrons dans l'église Santo Tómas où il est interdit de prendre des photos. Les touristes entrent dans l'église par la porte de droite car l'entrée principale est réservée aux fidèles. Sur les marches,  des fumées d'encens de résine de copal se dégagent des encensoirs. Des poulets et des oeufs ont le même usage qu'à San Juan Chamula. On entend des pétards, mais non, ce n'est pas la révotution. A l'intérieur, c'est comme à San Juan Chamula : il y a des bougies, des tableaux de saints avec des glaces, des aiguilles de pin et des pétales de fleurs sur le sol. Je dépose quelques quetzals dans une urne : ce sera pour la procession de San Tomas à la fin de l'année. A l'occasion de cette fête des hommes volants descendent d'un mât (voir le tableau qui se trouvait dans lsa salle du restaurant)
    Les rites mayas se perpétuent sur la colline.
    Un joueur de marimba nous accueille à l'entrée du restaurant .
    Encore un petit tour de marché avant de reprendre le car. Impossible pour le car de circuler dans les rues étroites et qui se coupent à angle droit. Nous l'attendons sur la place, dans la poussière, la chaleur, le bruit des klaxons, les sifflets des agents, les joueurs de flûte. Infernal !


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  • Le premier soir au Guatémala, nous dormons à Quetzaltenango (le pays des quetzals). Le quetzal est l'oiseau mythique, emblème du Guatémala. Il figure sur le drapeau et c'est l'unité monétaire (1 quetzal = 10 centimes d'euro environ). Cet oiseau au plumage vert er rouge rubis, a pratiquement disparu des forêts tropicales. C'était l'oiseau sacré des Mayas qui se paraient de leurs plumes. Pour le voir dans toute sa splendeur, un CLIC.
    Notre guide nous conseille de faire attention quand même en sortant le soir, il vaut mieux sortir accompagné. Mais on n'a jamais eu de sentiment d'insécurité dans ce pays.
    La ville, qu'on appelle en langage quiché Xela (prononcer Sheila) est entourée de volcans dont le Santiaguita, volcan encore actif. La moitié de la population est composée de Mayas quichés. C'est aux environs de Xela que le chef quiché Tecún Umán fut tué par le conquistador sanguinaire Pedro de Alvarado.
    Le lendemain matin, nous partons pour le village d'Almolonga. C'est jour de marché. Les légumes sont énormes : des radis gros comme des tomates, des oignons gros comme des pamplemousses et regardez ces carottes ! La douzaine de carottes coûte 10 quetzals, c'est-à-dire environ 1 euro. J'achète une grosse boule noire : c'est du savon de courge (1 quetzal)
    Les gens travaillent à la main, sur des champs en terrasse.
    Le salaire est de 60 quetzals par jour. Une galette : 1 quetzal, 1 kg de viande 30 qz, un appartement à Guatemala Ciudad 1000 qz. Depuis quelques années les femmes gagnent de l'argent. la condition des femmes indiennes a été un peu revalorisée grâce à Robertina Menchú Tum, Maya quiché, prix Nobel de la Paix en 1992. Mais la situation sociale est insuffisante.


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  • Juste avant d'arriver à Quetzaltenango (=le pays des quetzals, le quetzal étant l'emblème du Guatémala et la monnaie du pays , 1 quetzal = 10 centimes d'euros), nous nous arrêtons à San Andrés Xecul.
    C'est notre premier contact avec le Guatémala et quel choc ! regardez cette église extradordinaire, toute jaune et décorée de saints, d'anges, de fleurs, de vignes, de tigres étranges et de singes. De l'art naïf du plus bel effet. J'ai adoré ! Sur le toit de l'église flotte le drapeau qui défend les Indiens.
    Nous n'avons pas pu entrer car les dames nettoyaient mais il paraît que l'intérieur est à l'avenant.
    La coupole bleue, rouge et jaune ressemble un peu à un chapiteau de cirque !
    Plus loin, sur la colline, une autre église toute jaune où l'on célèbre encore des rites mayas.

    Et les gens ! Regardez ces costumes, les nattes des femmes nouées de rubans aux couleurs vives, les femmes qui portent le bébé dans le dos et leur chargement sur la tête. 
    Les gens sont d'une gentillesse extraordinaire, Dommage que je connaisse pas leur langue. De toute façon, peu parlent l'espagnol. Au Guatémala , les gens parlent encore le k'iché, le kaqchikel ou le tzu'ulujil mais on se comprend par gestes ou sourires. J'aime beaucoup aussi le regard de ce couple assis sur le trottoir.

     


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